Séminaire du groupe Politique Comparée de l’AFSP : "Les élections en 2002-2003 : processus comparés"

15 décembre 2003 Centre d'Etudes et de Recherches Internationales - CERI

9h30-13h/14h30-17h

(56 rue Jacob, 75006 Paris)  

  Appel à Contributions   Ce séminaire a pour objectif de réunir des communications portant sur des processus électoraux ayant lieu, en 2002-2003, dans le monde arabo-musulman, en Afrique, Amérique latine et en Europe (France et Pays-Bas notamment). Elles seront axées autour des entrées et catégories d'analyse définies lors de la journée d'étude inaugurale du groupe Politique Comparée, qui a eu lieu à l'IEP d'Aix-en-Provence, le 3 juillet 2003 (programme et compte-rendu disponibles sur le site du CSPC et sur le site de l’AFSP). Les communications proposées devront comporter au moins l'une des quatre entrées suivantes :

  1. La notion de surprise politique : les résultats des scrutins, présentés comme surprenants par les commentaires journalistiques, le sont-ils vraiment ? La notion de surprise peut être relativisée, en tenant compte des trajectoires historiques de chacun des pays. Ainsi, on s'intéresse aux effets de catégorisation qui guident la définition de la surprise électorale et de la radicalité des acteurs.
  2. Les caractéristiques institutionnelles et sociologiques : les nouveaux acteurs présents dans l'arène électorale sont issus d'acteurs sociaux mobilisés (ethniques, religieux) dont les trajectoires, ou l'ancrage social et géographique méritent examen, si l'on souhaite comprendre le succès (ou l'échec) de leur passage au politique. De même, les règles du jeu électoral peuvent intervenir dans l'issue des scrutins, en permettant ou non l'entrée dans le jeu politique des acteurs sociaux.
  3. La signification politique des scrutins : il convient d'examiner le comportement électoral qui favorise de tels résultats, et d'insister sur le rôle du vote sanction ou les formes que revêt le vote contestataire.
  4. La dimension ou l'enjeu international des scrutins : il convient de déterminer dans quelle mesure ou de quelle façon le contexte extérieur influence le vote, la définition des enjeux des campagnes électorales et des politiques envisagées, ou le déroulement des scrutins, par l'intervention d'acteurs internationaux.
Nous appelons les personnes intéressées à se manifester au plus tard le 20 octobre en nous transmettant leurs coordonnées complètes et une proposition d'une page explicitant les entrées retenues.  

 

ORGANISATION : Julie MASSAL, responsable scientifique (juliemassal@yahoo.fr); Karine WEPIERRE (karine.wepierre@iep-aix.fr)