Projet du Groupe " Politique comparée " de lAFSP
Contacts : Dominique Darbon, d.darbon@sciencespobordeaux.fr ; Isabelle Janin, i.janin@sciencespobordeaux.fr
Ce séminaire de lancement a été loccasion pour les participants de confronter leurs travaux et de dégager des questionnements communs, en vue dalimenter la réflexion jusquau prochain séminaire, qui se tiendra en juin dans les locaux du CERI à Paris.
Effectuons un retour sur ce premier séminaire :
1 Ce que lon peut dire des thèmes traités par les participants (p. 1)
2 Ce qui ressort de la confrontation des travaux (p. 6)
3 Ce qui est attendu des participants au prochain séminaire (p. 7)
Si lon considère les papiers dans leur ensemble, on peut dire que tous traitent de près ou de loin de la convergence des politiques publiques.
Les angles choisis indiquent que les réflexions sont menées aussi bien sur les formes que sur les pratiques :
Les contraintes de changement sont contextualisées. On réfléchit sur :
Les enjeux abordés en filigrane sont :
Les indicateurs du changement (pris comme modèles, cadres, ou énoncés) sont toutes les références à :
Ceci étant dit, si lon observe les formes, linterdépendance des systèmes politiques et la convergence des politiques publiques, sous leffet de la globalisation, ne font aucun doute.
La question fondamentale qui se pose alors, et qui nous servira de fil directeur, est la suivante :
Pourquoi et comment comparer alors même que les Etats contemporains convergent au prisme de leurs politiques publiques ?
Cest lobservation des pratiques qui semble justifier et orienter la mise en uvre dune démarche comparative pour aborder le changement et les réformes dans la gestion publique.
En effet, adopter une démarche comparative pour saisir la réalité, la profondeur et les modalités du changement permet de repérer ce qui diffère au-delà de cette tendance lourde à la convergence (donc convergence mais pas homogénéisation, cf. Hakim Aïssaoui), et ainsi de dépasser toute forme de stato-centrisme ou deuropéano-centrisme (cf. Sophie Enos-Attali, Alexandra Jönsson, Elizabeth Sheppard ; Christophe Sohn, Yves Palau).
Nous avons là deux axes de lecture des interventions :
Ensuite, poser la question de la pertinence de la mise en uvre dune démarche comparative dans un contexte de convergence des politiques publiques, ou en quelque sorte duniversalité du changement dans la gestion publique, implique encore autre chose : sinterroger sur les temporalités.
Cf. diachronie (Nicolas Péjout ; Cécile Perrot ; Thierry Vircoulon ; Sophie Enos-Attali, Alexandra Jönsson, Elizabeth Sheppard), combinaison des approches diachronique et synchronique (Stéphane La Branche ; Anne-Sophie Hardy), approche sociétale et historique de la comparaison (Cesare Mattina).
Comment comparer des objets " fuyants " ou " mouvants ", qui se définissent " chemin faisant " ? Cette question constitue un troisième axe de lecture, sur le traitement des temporalités du changement.
Enfin, si lobservation des formes indique une convergence, que vient nuancer celle des pratiques, se pose la question de lexportabilité des concepts danalyse.
Cf. interrogation sur la pertinence de lexportation de concepts construits pour analyser des situations essentiellement ouest-européennes dans des contextes marqués par un faible pluralisme politique, voire par lautoritarisme (Julie Devineau), exportabilité des instruments danalyse forgés pour des contextes essentiellement occidentaux et démocratiques (Gilles Dorronsoro et Elise Massicard), exportabilité des concepts (Cesare Mattina), étude de la théorie de la " cartellisation " à lépreuve des PECO puis retour danalyse sur pays occidentaux (Antoine Roger), comment comparer dans un contexte de mondialisation ? (Stéphane La Branche).
Cette question constitue une quatrième piste de réflexion, sur la pertinence des transferts de méthodologies pour étudier le changement.
A partir de ces 4 pistes de réflexion qui se dégagent de la lecture des papiers proposés à loccasion de ce séminaire de lancement, précisons les contributions de chacun à létude du changement et des réformes dans la gestion publique à lépreuve de lanalyse comparée.
Lidée de réforme semble partout se confronter à celle de limitation de la souveraineté étatique et de construction de modèles ou transferts cognitifs et institutionnels. On retrouve cette perception chez Cécile Vigour dans son analyse de la réforme de la justice dans trois pays européens (Belgique, Italie, France). Il semble y avoir une tendance lourde, une pesanteur sociale qui contraint les acteurs à la réforme. Comme lécrit Cécile Vigour : " En effet les pays occidentaux sont confrontés à des problèmes similaires, et quels que soient les événements qui servent de catalyseurs aux réformes à linterface entre les sphères juridique et politique, les projets renvoient manifestement à des tendances lourdes dépassant le cadre national, quil convient didentifier avec plus de précision ". Ce que Cécile Perrot (politique publique sud africaine de lenseignement supérieur 1994-2004) exprime à travers lexpression " contexte international de restructuration en profondeur " qui marquerait les expériences nationales ou locales. Et ce que finalement Sophie Enos-Attali, Alexandra Jönsson et Elizabeth Sheppard testent à travers lidée de convergence des politiques publiques dans lUE. Comment expliquer cette convergence identifiable sur tous les terrains étudiés par les intervenants : par des jeux dacteurs, par les apprentissages sociaux (social learning), par les captations réalisées par des communautés dintérêts ou de conceptions (epistemic communities), par des phénomènes de prise de contrôle des marchés de la réforme dans des arènes, forums et espaces déterminés Y a-t-il même convergence ou simplement simulacres de convergences, limportation formelle étant compensée par des processus dappropriation déviants ?
Lidée que la comparaison ne se réduit pas aux cadres des Etats-nations mais est susceptible dintéresser tous les niveaux de territoires, ou pour reprendre une expression de nos collègues géographes de se décliner selon des scalairités variables (ce qui revient dune certaine façon à relire la thématique de la multilevel governance), paraît particulièrement pertinente. Comme le note Cesare Mattina, la comparaison nest pas réductible à la confrontation de deux espaces territoriaux éloignés et notamment de deux espaces marqués par des légitimités différentes. Elle nexiste quà travers une construction dobjet qui va consister à confronter les traitements réalisés dun même objet ou dune même thématique dans des environnements différents. Sommes-nous si loin de la définition de la démarche comparative chez Durkheim comme un ersatz de la réplication de lexpérimentation en sciences exactes ? La présence de deux tubes à essai ne signifie pas comparaison, pas plus que les corps contenus dans ces tubes. Cest lhypothèse renfermée dans le tube à essai qui fait comparaison.
Comparer cest donc construire mais cest donc aussi déconstruire et notamment interpréter ce que peuvent signifier ces mouvements généralisés de réforme qui semblent toucher de si nombreux espaces, ces constitutions de modèles au sens de référents ou dobjet offert à limitation. La comparaison dans lespace de lUE peut-elle suivre les mêmes hypothèses méthodologiques que la comparaison entre celui-ci et dautres espaces, dès lors que la spécificité européenne, qui impose un dénominateur commun (ne serait-ce que via lacquis communautaire ), modifie la lecture de la comparaison. Parler de policy style (par contraste par exemple avec les " effets sociétaux ", ou les " contrastes dramatiques ") dans lUE ne revient-il pas finalement à admettre que la comparaison " majeure ", celle quon pourrait appeler " interétatique " dans un autre contexte, ne porte que sur les marges, et à avaliser le principe de la convergence
Lanalyse que propose Yves Palau du changement en matière de gestion publique à partir de travaux menés en France et conduisant à affirmer que la réforme nest pas remise en cause de la puissance publique mais déploiement de nouvelles relations non plus conflictuelles mais contractuelles et en complémentarité entre les différents acteurs, nexprime t-elle pas lun des référents les plus globalement acceptés comme modèle aujourdhui ? Cette notion de modèle se retrouve chez David Garibay (la diffusion des modèles de gestion locale dans les villes gouvernées par les partis de gauche en Amérique latine), qui se propose de croiser diffusion du modèle, contraintes réformistes internationales et pratiques locales de changement. La notion de modèle se retrouve à nouveau chez Nicolas Péjout.
La démarche proposée par Antoine Roger, visant à discuter de la pertinence dune interprétation théorique des mutations des partis politiques en Europe, correspond à la perspective dressée par Cesare Mattina. On ne compare pas des espaces mais bien des hypothèses, des interprétations, des faits sociaux en les confrontant à leurs équivalents théoriques tels que construits eux-aussi ailleurs. " Faire voyager les concepts, les objets, les hypothèses " ce nest pas les dépayser comme on dirait dune affaire judiciaire dont on éloignerait le lieu de traitement, mais les relire par rapport aux constructions sociales qui prennent le même sens ailleurs. Cest faire glisser les hypothèses préalables pour lire leurs déclinaisons spatiales et temporaires, cest inscrire la lecture du social dans lespace et dans le temps pour en percevoir à la fois lirréductible et limmuable, le permanent et le volatile.
Comment comprendre la réforme dans sa dimension comparée lorsquon lappréhendera comme nous lenseignent la théorie de la décision, la sociologie des organisations et les politiques publiques comme se définissant " chemin faisant " pour reprendre lexpression dAndy Smith et de Jean Joana ? Comment mener une comparaison sur un objet éminemment changeant ? Ne retrouve-t-on pas cette idée finalement dans le papier de Sophie Enos-Attali, Alexandra Jönsson et Elizabeth Sheppard, qui notent à propos de trois analyses sectorielles différentes des phénomènes constants de convergences en processus et en résultat (clairement à distinguer) mais précisent quil ny a pas de modèle utilisé ex ante ? Est-ce un effet méthodologique qui les prive de percevoir le modèle (quon voit revenir par ailleurs à la fin de leur projet) ? Ou est-ce simplement que le modèle est susceptible de ne pas être exprimé parce quil est constitué comme référentiel, comme manière dapprentissage comme langage commun à des acteurs déterminants dans leur secteurs faisant les apprentissages de ce qui fait sens dans les mêmes forums et arènes au point de sériger en epistemic communities ? Bref, le modèle nest pas matérialisé ; il est cadre daction pour laction
La comparaison a-t-elle encore un sens notamment lorsquon pense la réforme, le changement, dans un village-monde, dans le " glocal ", dans ces configurations particulières dans lesquelles le plus local est lui-même déjà expression partielle et partiale du global ? Voici une question que se posent tous les auteurs (Christophe Sohn ; Stéphane La Branche ) et qui est décisive pour comprendre ce quest la comparaison si le changement nest autre que la diffusion des transferts. La comparaison spatiale a-t-elle un sens lorsque la concurrence se fait plus entre communautés de penser / pensées (epistemic communities) en partie déterritorialisées quentre espaces de production ? Comment comprendre et comparer le changement de politiques en matière de politique urbaine, de réforme des fonctions publiques, de lutte contre le sida, de droit des femmes, sans passer par cette déterritorialisation et les ruptures au sein dun même espace quelle engendre entre groupes internationalisés et groupes sociaux inscrivant leurs enjeux de manière purement locale ? (Christophe Sohn)
Comment expliquer, notamment en matière de politique publique, la faible exportation de cette méthodologie dans les pays non occidentaux développés, comme le remarquent Gilles Dorronsorro et Elise Massicard pour la Turquie et dautres participants / contributeurs ? Lutilisation des méthodologies et paradigmes danalyse pour lessentiel forgés dans les pays occidentaux développés est-elle possible ? Gilles Dorronsorro souligne des déclinaisons significatives, quatre spécificités turques présidant à lusage dun appareillage théorique de politique publique. Quen est-il hors de la zone développée européenne ou de proximité européenne ? Les outils développés dans lanalyse des politiques publiques ne supposent-ils pas des formes de relations entre les appareils étatiques et les organisations sociales très spécifiques ? Julie Devineau sinterroge de manière proche mais à partir dun autre paradigme sur " la pertinence dexporter des concepts construits pour analyser des situations essentiellement ouest-européennes dans des contextes marqués par un faible pluralisme politique voire par lautoritarisme " (Amérique Latine, Mexique). Voici quelques questions qui sont soulevées par la proposition de Stéphane La Branche qui pose la question classique de lirréductibilité et de luniversel mais lintègre dans un contexte de mondialisation qui vient singulièrement brouiller les catégories en rompant la facilité territoriale. Lauteur propose de compenser cette difficulté en conduisant en parallèle analyses synchroniques et diachroniques. Cest déjà la question des temporalités sociales différenciées au sein dun même processus de changement, sur un même territoire et entre secteurs, validant les comparaisons inter-sectorielles nationales ou interrégionales (cf. Cécile Vigour (justice) ; Julie Devineau (Mexique) ).
La question de larticulation des différentes séquences temporelles du changement est posée très clairement par Nicolas Péjout. Le changement regroupe un ensemble de dynamiques, de secteurs et dobjets dont les réactivités et les temporalités sont fortement différenciées. Cette question ancienne et classique de la temporalité dans la comparaison ne pose pas simplement la question de la différenciation des méthodes diachroniques et synchroniques. Cest bien au-delà la question des temporalités sociales à la Georges Gurvitch et sectorielles à la manière des politiques publiques qui se trouve posée : comment mener des comparaisons du changement sans entrer dans ses ruptures et tensions de temporalités ? Peut-on par exemple pour reprendre les cas turc ou africains valider le changement à laune dun espace infranational donné (lespace central) ou prendre en compte lensemble social théorique destinataire du changement ?
Les questions soulevées par la préparation de ce premier séminaire ne manquent pas. Elles concernent aussi bien des aspects méthodologiques que sémantiques. Elles associent des questions portant sur la nature et la stabilité du phénomène identifié pour la comparaison et des interrogations portant sur la pertinence respective des comparaisons spatiales et temporelles.
Quid de la discussion menée au cours de ce séminaire de lancement sur la base de ces différentes contributions ?
La discussion sest engagée sur plusieurs fronts qui interrogent le changement et les réformes dans la gestion publique à différents stades de lanalyse : réalité et profondeur ? causalité et diffusion ? mise en uvre et réception ?
Réalité et profondeur ?
Tout dabord, réfléchir sur le changement ne signifie pas que lon postule que le changement a eu lieu. En soulignant, par exemple, dans quelle mesure la rhétorique du changement en Afrique du Sud représente une prime à la réélection pour lANC - figure dès lors de lentrepreneur du changement perpétuel - (David Garibay), il sagit bien de sinterroger sur la réalité et la profondeur du changement. En ce sens, il a également été souligné que le changement avait été exagéré en ce qui concerne les politiques de leau en Afrique du Sud (David Blanchon). Dun point de vue méthodologique, une telle posture amène tout naturellement à se demander quel intérêt il y aurait à utiliser la notion de gouvernance pour rendre compte des situations où finalement rien na changé dans les rapports de pouvoir (Julie Devineau).
Causalité et diffusion ?
Sil savère quil y a bien changement, il convient de sinterroger sur sa causalité (Olivier Dabène). On peut se demander comment lon passe de " changer la politique " à " changer les politiques ", et comment le pouvoir en place le justifie (David Garibay). Ces questions nont pas la même résonance selon que létude concerne des pays " en transition ", marqués par une fluidité politique extrême, ou certains pays de lUnion européenne que lon peut qualifier despaces stabilisés (Olivier Dabène). Au final, cest bien larticulation entre polity (mode dorganisation du pouvoir), politics (lutte pour la détention du pouvoir), et policy (action produite par le pouvoir), qui sous-tend la réflexion entreprise dans le cadre du projet sur la pertinence et la mise en uvre dune démarche comparative.
Quid, enfin, du rôle des communautés épistémiques ? Lexistence depistemic communities est mise en avant dans les études sur lUnion européenne. Ainsi, la convergence des politiques publiques européennes ne se fait pas à partir dun modèle ex-ante, mais sur la base de valeurs communes, selon un processus de production de sens par lUnion européennes à travers la constitution de communautés de sens partagé (Elizabeth Sheppard). Pour ce qui est de la diffusion du paradigme du community policing en Afrique du Sud, a été évoqué le rôle des forums de dialogue avec lUnion européenne, le Canada, ainsi que les séminaires réunissant des universitaires (Thierry Vircoulon).
Si ces phénomènes de diffusion peuvent être perçus à léchelle globale, il nen reste pas moins que le changement et les réformes sopèrent dans divers espaces de sens local, régional, national (Olivier Dabène), ce qui pose la question de leur mise en uvre et de leur réception
Mise en uvre et réception ?
Dans les modalités de mise en uvre du changement et des réformes, ce sont les capacités institutionnelles que lon interroge. Cela nécessite de réfléchir sur les temporalités, pour relever par exemple le déphasage temporel qui existe entre la production juridique qui accompagne la réforme de la police en Afrique du Sud et les pratiques policières elles-mêmes (Thierry Vircoulon). Ces capacités institutionnelles sont à relier à la réception du changement et des réformes, que lon peut décliner en questionnements sur les fenêtres dopportunités et la diversité des groupes sociaux. Ainsi, la question qui se pose à lANC, sous la forte pression de la mondialisation, est la suivante : comment transformer le système denseignement en Afrique du Sud, caractérisé jusquen 1994 par une extrême fragmentation des dispositifs institutionnels (noirs, métis, blancs) (Cécile Perrot) ? Dans un autre contexte, celui du Mexique, quelles spécificités peut-on relever en fonction des groupes ethniques (Jean-Paul Deler) ? Il semble dans ce cas précis que la négociation se fasse dans les réseaux, avec une certaine étanchéité (Julie Devineau). Toujours dans le même ordre didées, mais cette fois en Turquie, il est souligné que limpact néo-libéral dépend de la réception, favorable ou non, que lui réservent les coalitions sociales (Gilles Dorronsoro). En Pologne, cest une coalition dintérêts défavorable à la décentralisation et à la régionalisation qui en a empêché le processus jusquen 1988, où une nouvelle coalition dintérêts, favorable, a permis de ce fait la diffusion du partenariat, modèle daction publique requis pour loctroi des fonds structurels (Hakim Aïssaoui).
Ce rapide exposé, qui ne prétend pas bien entendu à lexhaustivité, nous permet de déterminer quelles doivent être les orientations du prochain séminaire.
Le séminaire de lancement, en tant que première étape obligée, celle de la prise de contact entre les participants, a rempli ses objectifs.
Toutefois, les questions dordre méthodologique nont été que peu abordées, alors quelles constituent le cur même du projet tel quil a été lancé par le Groupe " Politique comparée " de lAFSP.
Cf. la problématique développée dans lappel à participation, consultable en ligne :
http://www.afsp.msh-paris.fr/activite/groupe/polcomp/polcomp.html.
Si les questions relatives notamment à lexportabilité des concepts danalyse, à la méthode inductive, aux temporalités, ou encore au niveau danalyse pertinent ont été abordées par certains intervenants au cours du séminaire de janvier (Cesare Mattina ; Gilles Dorronsoro), elles nont pas été suffisamment développées dans la discussion. Nous devons tous y remédier afin que le projet puisse tenir ses objectifs de départ.
Dès lors, les participants au prochain séminaire sont invités à :