Revue Française de Science Politique volume 57 n°3-4 2007

 

L’(in)décision électorale et la temporalité du vote. Le moment du choix pour le premier tour de l’élection présidentielle 2007

Cet article propose une analyse de l’(in)décision électorale dans le contexte de l’élection présidentielle de 2007. Une réflexion théorique et méthodologique sur la mesure de l’indécision électorale est tout d’abord proposée car le concept peut recouvrir plusieurs sens : absence de fermeté de l’intention de vote, cristallisation tardive du choix, arbitrages entre divers possibles. Nous mesurons l’(in)décision par le moment du choix ; puis nous distinguons trois types : les " convaincus " de longue date, les récemment " conquis " et enfin les " circonspects " tardifs. Nous utilisons les données du Panel électoral français de 2007 réalisé par le Cevipof pour dresser le portrait de ces trois types d’électeurs.

Electoral (in)decision and the vote tempo. The choice’s moment at the first round of the 2007 French presidential election

This article proposes an analysis of electoral (in)decision in the context of the presidential election of 2007. First of all, a theoretical and methodological reflection on the measure of the electoral indecision is proposed because the concept can take several meanings : absence of firmness of the vote intention, late crystallization of the choice, hesitations between different potential votes. We measure here (in)decision by the moment of choice ; then we distinguish three types of voters : those " convinced " for a long time, those recently " conquered " and finally those still " circumspect " late in the campaign. We use the data of the 2007 Panel électoral français realized by the Cevipof to portray these three types of (in)decided voters.

La mobilisation électorale. L’envers de 2002 et un sursaut généralisé

L’élection présidentielle 2007 marque une inversion de tendance dans le mouvement d’augmentation régulière de l’abstention que connaissait la France depuis une vingtaine d’années et une franche rupture par rapport au comportement électoral des Français en 2002. La participation électorale est forte aux deux tours de scrutin (respectivement 83,7 % et 84 %). Elle concerne tous les segments de la société, ainsi que toutes les sensibilités politiques, et retrouve le niveau de l’élection de 1974. L’abstention sociologique a été davantage contenue que lors des scrutins précédents. Mais c’est surtout l’abstention politique, dans sa dimension protestataire, qui a vu sa part significativement réduite. Les candidats en lice ont réussi à restaurer, au moins le temps de l’élection, une confiance a minima autorisant un choix électoral.

The French electoral mobilization. The reverse of 2002 and a generalized surge

Non voting was regularly increasing in France since twenty years. At 2002 Presidential election, it has been a record. But this time, the French electorate, facing new candidates, has been specially politicized and has participated a lot (83,7 % at the first round and 84 % at the second one). This high level of participation has concerned all the social categories, all the ages, and also all the political families. Sociological abstention has been reduced. But it is protest abstention, a more political one, which has diminished the most.

L’image des candidats dans la décision électorale

Les images ont un pouvoir explicatif considérable sur les intentions de vote. Cette capacité doit être mesurée non dans l'absolu, mais en comparaison aux deux fondamentaux : la position sur l'échelle gauche-droite et la proximité politique. Les résultats démontrent pour l'essentiel que, mis en concurrence avec ces facteurs, le pouvoir explicatif des images est du même ordre de grandeur que ces attributs classiques, et parfois supérieur en pouvoir d'explication. Cette supériorité tient pour partie au fait que tout le monde ou à peu près peut exprimer des " sentiments " à l'égard d'une personnalité alors que le placement sur une dimension gauche-droite ou la proximité partisane sont parfois plus difficiles à investir.

The image of the candidates in the electoral decision

The images have a considerable explanatory power on the vote’s intentions. This capacity must be not theoretically measured, but in comparison to both fundamental facts : the position on the left-right scale and the political nearness. The results demonstrate for the main part that, put in competition with these factors, the explanatory power of the images is the same order of height as these classic attributes, and even sometimes superior. This superiority holds partly the fact that everybody or about can express " feelings " towards a personality while the setting on a left-right dimension or the partisan nearness are sometimes more difficult to achieve.

Électeurs dissonants et électeurs fidèles

Les vagues successives du Baromètre politique français et du Panel électoral français ont mis à jour un phénomène constant de dissonance politique où environ 10 % des électeurs expriment une proximité partisane qui n’obéit pas à la même orientation (gauche ou droite) que leur vote. Ce phénomène a touché beaucoup plus les sympathisants des partis de gauche que ceux des partis de droite. C’est avant tout F. Bayrou, candidat du centre-droit, qui en a profité. Cette dissonance ne touche pas, loin de là, les seuls sympathisants des partis centraux. Ses logiques sociales et culturelles sont diverses. Enfin, si la dissonance n’est majoritaire dans aucun électorat, elle atteint cependant presque 30 % dans le nouvel électorat de F. Bayrou. Une forte minorité de l’électorat privilégie ainsi des relations flexibles et labiles à la politique aux dépens des relations stables et fidèles.

Dissonant voters and faithful voters

The successive waves of the French political Barometer and the Panel électoral français updated a constant phenomenon of political dissonance where approximately 10 % of the voters express a partisan nearness which does not obey the same orientation (left or right) as their votes. This phenomenon touched much more the sympathizers of the left-wing parties than those of the right-wing parties. It is above all F. Bayrou, candidate of the centre right, who took advantage of it. This dissonance does not touch, far from there, the only sympathizers of the central parties. Its social and cultural logics are diverse. Finally, if the dissonance is a majority in no electorate, it affects however almost 30 % in the new electorate of F. Bayrou. A strong minority of the electorate so privilege flexible and unstable relations to the politics at the cost of the stable and faithful relations.

Effets de genre, effets de génération ? Le vote hommes/femmes à l’élection présidentielle 2007

Au premier tour de l’élection présidentielle de 2007, le genre n’a pas été un facteur déterminant de l’orientation gauche/droite du vote, mais est resté prédictif de la probabilité de choisir ou non Jean-Marie Le Pen. Surtout, les données de l’enquête pré-électorale PEF 2007 ont mis au jour un effet genre et un effet génération qui se renforcent et se cumulent dans les urnes. Plus on vieillit, plus on vote à droite ; plus on appartient à des générations âgées (au sein desquelles les femmes dominent), plus fortes sont les probabilités que l’on adhère à des valeurs traditionnelles. En tant que favori des femmes âgées, le candidat de l’UMP dispose d’une base électorale au profil très typé, qui présente des caractères antinomiques avec celle de Ségolène Royal. À l’évidence, ce constat a pesé de façon décisive sur l’issue finale du scrutin.

Gender gap or generation gap ? Women’s and men’s vote at the 2007 French presidential election

At the first ballot of the 2007 presidential election, gender does not appear as a decisive factor of the left/right orientation of the vote. Still, it remains predictable of the vote for the extreme right candidate, Jean-Marie Le Pen. Moreover, the PEF electoral data show that it does exist in France a gender generation gap. Among younger population women tend to prefer the socialist candidate, Ségolène Royal ; on the contrary, among seniors, women (who are dominant in the category) tend to vote more often than men for the UMP’s candidate, Nicolas Sarkozy. By the way, this phenomenon weighted heavy in the final result of this election.

Gauche, centre, droite et vote : permanence et mutation d’une opposition

L’élection présidentielle de 2007 a envoyé un message paradoxal quant à la division gauche-droite : d’une part, on assiste à un mouvement de re-bipolarisation qui semble la renforcer, mais d’autre part, l’éclosion du vote Bayrou a rendu plus poreuse les frontières entre les lignes d’opposition classiques. Dans cet article, les auteurs éprouvent la pertinence de l’axe gauche-droite selon deux approches. D’abord, à travers le prisme de l’analyse par cohortes, ils observent les transformations de ce que gauche et droite veulent dire aujourd’hui. Ensuite, ils s’interrogent sur l’actualité de cette opposition trop souvent dite dépassée dans les déterminants du vote du 22 avril 2007.

Left, centre, right, and vote : permanence and change of an opposition

The 2007 presidential election sent a mixed message regarding the traditional French left-right divide : on the one hand, the electoral results demonstrate a re-bipolarization process which seems to reinforce the left-right opposition ; but, on the other hand, the uprising of the Bayrou electorate takes its roots from the increasing proportion of individuals crossing the traditional ideological borders. In this article, the authors question the pertinence of the left-right divide by using two methods of analysis. Firstly they focus on the transformation of the meaning of left and right through a cohort analysis. Secondly, they question the strength of the left-right divide, too often said outdated, as a voting determinant in the electoral choice of April 22nd 2007.

Le trompe-l’œil de la droitisation

L’élection présidentielle de 2007 confirme la validité d’une conception bidimensionnelle de l’axe droite-gauche. Le clivage sur le libéralisme culturel, en particulier sur les questions de sécurité et d’immigration, est plus important qu’il n’a jamais été et devient un critère du vote presque aussi déterminant que l’attitude à l’égard des problèmes économiques, domaine dans lequel on observe des changements complexes. Le résultat final de l’élection paraît mieux s’expliquer par le succès de la stratégie de Nicolas Sarkozy visant à la recomposition de l’électorat de droite que par l’hypothèse, contredite par les chiffres, d’un mouvement à long terme de l’opinion dans le sens d’une droitisation.

The illusion of a right France

The presidential election of 2007 confirms the validity of a two-dimensional conception of the right-left axis. The cleavage on the cultural liberalism, in particular on the questions of security and immigration, is more important than it was never and becomes a criterion of the vote almost so determining as the attitude towards the economic problems, the domain in which we observe complex changes. The final result of the election better appears to explain by the success of Nicolas Sarkozy's strategy aiming at the reorganization of the right electorate that by the hypothesis, contradicted by figures, of a long-term movement of the opinion in a right way.

Élections présidentielles 2007 : neuf cartes pour comprendre

Cet article a pour objectif d’analyser les principaux enseignements de l’élection présidentielle de 2007 à travers neuf cartes. Celles-ci sont réalisées à l’échelle du canton, ce qui met en évidence des modifications fines de la géographie électorale française. Deux constats majeurs apparaissent. Il s’agit, tout d’abord, un nouveau clivage ouest-est de la France, caractérisé par la conquête par Nicolas Sarkozy des terres frontistes de l’est de la France et les progrès dans l’ouest de la France de la gauche socialiste et de François Bayrou sur les terres de classes moyennes et ouvrières " modérées ". Ensuite, on peut mesurer un clivage urbain-périurbain-rural, qui semble encore s’accentuer vis-à-vis des élections nationales antérieures.

French presidential election 2007. Nine maps to understand

This article analyzes the main lesson of the French presidential election of 2007, through nine maps. These maps use the scale of the canton, and show the modifications of the French electoral geography. Two major facts appear : first of all, a new cleavage West-East of France, characterized by the conquest by Nicolas Sarkozy of the Front national’s lands, and by the progress in the West of the socialist party and Francois Bayrou among the "moderate" middle class and workers. Then, one can measure an urban-suburban-rural cleavage, which seems to be accentuated compared to the former national elections.

Comment Nicolas Sarkozy a rétréci l’électorat Le Pen

D’une élection présidentielle à l’autre Jean-Marie Le Pen recule de 6 points et perd un million d’électeurs. Le Panel Electoral Français (2007) montre que cet électorat se distingue toujours par son tropisme droitier, son attitude ethnocentrique autoritaire. Mais plus du quart des électeurs de Le Pen en 2002 lui ont préféré Nicolas Sarkozy en 2007, parce qu’il leur semblait avoir l’étoffe d’un président et plus de chances d’être élu. Le FN perd plus chez les indépendants et chez les employés que chez les ouvriers qui forment aujourd’hui près de la moitié de sa base électorale. Son recul montre que la progression des partis d’extrême droite n’est pas inéluctable et que les facteurs de l’offre politique sont déterminants.

How Nicolas Sarkozy shrank Le Pen’s electorate

Between the first round of the 2002 and the 2007 presidential election Jean-Marie Le Pen lost 6 percentage points and a million voters. The French Electoral Panel (2007) shows that these voters still stand out by their rightist tropism, their ethnocentric-authoritarian attitudes. But over a quarter of the 2002 Le Pen voters turned to Nicolas Sarkozy in 2007, because he appeared to have a presidential stature and far more chances to be elected. The FN lost more support among the self employed and office and sales clerks than among blue collars which form today almost half his constituency. Its decline shows that the progression of extreme right parties is not inescapable, and that the supply side of politics is decisive.

Le vote Bayrou. L’échec d’un succès

Cet article s’emploie à analyser les ressorts du vote Bayrou lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2007. À partir de données de sondages de deux enquêtes du Cevipof, la sociologie et les valeurs de cet électorat sont détaillées. Son " virage à gauche " apparaît nettement, même si sur les thèmes économiques par exemple il continue à représenter effectivement un entre-deux, entre gauche et droite modérées. Une typologie permet de mettre en lumière ainsi l’importance numérique des électeurs de Bayrou ayant un profil de gauche, plus nombreux que les " libéraux de droite " et les " conservateurs ". Enfin, une analyse de régression sur la cristallisation du vote Bayrou parmi son électorat potentiel démontre la portée de l’image des candidats mais également des affiliations politiques traditionnelles.

The vote for the French candidate Bayrou. The failure of a success

This article analyses the logics sustaining votes for François Bayrou during the French 2007 presidential election. From data of electoral polls of the Cevipof, the sociology and the values of this electorate are described. Both indicate that votes for Bayrou were more anchored in the left than ever before. However, they are still "middle of the road" between left and right on issues such as economic interventionism. A typology has been computed. It shows the numerical importance of voters with a left wing profile who are more numerous than the "liberals from the right" and the "conservative". Finally, regressions on the pool of potential voters of Bayrou shed light on the effect of the image of candidates but also on the effect of traditional political allegiances.

L’électorat de Nicolas Sarkozy : " rupture tranquille " ou syncrétisme tourmenté ?

En affichant le projet d’une " rupture tranquille ", Nicolas Sarkozy a certes manifesté une volonté de distanciation avec ses prédécesseurs, mais celle-ci ne vaut pas renoncement à toutes les ressources et dimensions de l’héritage. Si l’asymétrie des rapports de force entre les composantes partisanes de droite est bien avérée au lendemain du 6 mai 2007, une dynamique politique doublée d’une dynamique sociale, débordant l’une et l’autre les contours traditionnels de la droite classique, ont assuré -grâce à ce syncrétisme- la victoire de Nicolas Sarkozy. Mais l’élection de Nicolas Sarkozy comble aussi les attentes césaristes d’une partie de son électorat et signale la nostalgie, toujours à l’œuvre dans la société française, du renforcement gaulliste de la fonction présidentielle.

Nicolas Sarkozy’s electorate : " Quiet break " or restless syncretism ?

By showing the project of a " quiet break ", Nicolas Sarkozy certainly showed a will of distance with his predecessors, but this one is not worth renunciation of all the resources and the dimensions of the inheritance. If the asymmetry of the balance of power between the partisan right constituents is turned out well after May 6th, 2007, a political dynamics doubled by a social one, going beyond the traditional outlines of the classic right, ensured — thanks to his syncretism — Nicolas Sarkozy's victory. But the election of Nicolas Sarkozy also fills the césaristes expectations of a part of his electorate and indicate the nostalgia, always in the work in the French society, of the Gaullist intensification of the presidential function.

L’électorat présidentiel de Ségolène Royal. Premiers éléments d’analyse

Pour la troisième fois consécutive, la gauche vient de perdre l’élection présidentielle. À partir de deux enquêtes du Panel électoral français 2007 du Cevipof (pré- et post-présidentielles), cet article défend la thèse selon laquelle la défaite de la gauche s’est jouée dès le premier tour en raison des fragilités de l’électorat de la candidate socialiste. Ségolène Royal a réussi dès le 22 avril un redéploiement social réel, mais limité de l’électorat socialiste de 2002. Elle a réuni sur son nom des électeurs unis par une forte identité politique de gauche, mais manifestant par ailleurs une relative tiédeur vis-à-vis des propositions concrètes de campagne de leur candidate, un désenchantement à l’égard de la politique et une confiance limitée dans les chances de victoire de la gauche. Ces fragilités ont bridé la mobilisation de second tour face à un adversaire UMP soutenu par des électeurs plus confiants.

The presidential electorate of Ségolène Royal. First elements of analysis

For the third consecutive time, the left-wing has just lost the presidential election. Based on two surveys of the Panel électoral français 2007 of Cevipof (pre-and post-presidential), this article defends the thesis according to which the defeat of the left-wing deceived from the first ballot because of the weakness of the socialist candidate’s electorate. This April 22, Ségolène Royal made a success of a real, but limited social redeployment of the socialist electorate of 2002. She joined together on its name of the voters linked by a strong left-wing policy identity, but in addition expressing a relative half-heartedness with respect to the specific proposals of their candidate, a disenchantment with regard to the politics and a limited confidence in the chances of the left’s victory. This weakness restrained the mobilization of second ballot, opposite an UMP adversary supported by more trustful voters.

 

 

VOLUME 57

NUMÉRO 3-4

JUIN-Août 2007

L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2007 : PREMIERS APERÇUS

Introduction. Temps, mémoire et personnalité politique

 

Jean-Luc Parodi

285

L’(in)décision électorale et la temporalité du vote. Le moment du choix pour le premier tour de l’élection présidentielle 2007

 

Bruno Cautrès,

Anne Jadot

 

293

La mobilisation électorale. L’envers de 2002 et un sursaut généralisé

 

Anne Muxel

315

L’image des candidats dans la décision électorale

Daniel Boy,

Jean Chiche

 

329

Électeurs dissonants et électeurs fidèles

Pascal Perrineau

343

Effets de genre, effets de génération ? Le vote hommes/femmes à l’élection présidentielle 2007

 

Mariette Sineau

353

Gauche, centre, droite et vote : permanence et mutation d’une opposition

Guy Michelat,

Vincent Tiberj

371

Le trompe-l’œil de la droitisation

Etienne Schweisguth

393

Élection présidentielle 2007 : neuf cartes pour comprendre

Michel Bussi,

Jérôme Fourquet

411

Comment Nicolas Sarkozy a rétréci l’électorat Le Pen

 

Nonna Mayer

429

Le vote Bayrou. L’échec d’un succès

Nicolas Sauger

447

L’électorat de Nicolas Sarkozy : " rupture tranquille " ou syncrétisme tourmenté ?

 

Sylvie Strudel

459

L’électorat présidentiel de Ségolène Royal. Premiers éléments d’analyse

Élisabeth Dupoirier

475

LECTURES CRITIQUES

De l’emprise d’une conception de la communication politique comme performance

 

Pierre Lefébure

489

Une face cachée de l’histoire électorale française

Jean-Marie Donégani

493

Le patriotisme cosmopolitique ou la voie introuvable

 

Pierre Haroche

495

COMPTE RENDU

Yves Sintomer, Le pouvoir au peuple. Jurys citoyens, tirage au sort et démocratie participative

 

Muriel Rambour

499

Gérard Mauger, L’émeute de novembre 2005. Une révolte protopolitique

 

Lorenzo Barrault

500

Justyne Balasinski, Lilian Mathieu (dir.), Art et contestation

 

Emmanuel Taïeb

502

Alistair Cole, Beyond Devolution and Decentralisation. Building Regional Capacity in Wales and Brittany

 

Romain Pasquier

504

Herbert Obinger, Stephan Leibfried and Francis G. Castles, Federalism and the Welfare State, New World and European Experiences

 

 

Claire Dupuy

 

506

Nicolas Jabko, Playing the Market. A Political Strategy for Uniting Europe, 1985-2005

 

Catherine Hoeffler

507

Alexandre Siné, L’ordre budgétaire. L’économie politique des dépenses de l’État

 

Christophe Bouillaud

509

Yves Pallade, Germany and Israel in the 1990s and Beyond : Still a ‘Special Relationship’ ?

 

Dominique Trimbur

512

Jonathan I. Israel, Les Lumières radicales. La philosophie, Spinoza et la naissance de la modernité (1650-1750)

 

Christophe Miqueu

 

513

REVUE DES REVUES

517

INFORMATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

527