Programme 2002

28 février

21 mars

2 mai

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Programme 2001

8 juin
Journée sur le désengagement
programme

31 mai

17 mai

26 avril

1er mars

18 janvier

Programme 2000

Jeudi 8 juin

Jeudi 18 Mai

Mercredi 26 avril

Jeudi 13 avril

Jeudi 16 mars

Programme 1999

Vendredi 10 décembre

Programme 1998

28 mai

9 avril

12 mars

12 février

22 janvier

Programme des séances du séminaire 1998-1999

Jeudi 10 juin

Jeudi 27 mai

Jeudi 6 mai

Jeudi 1er avril

Jeudi 11 mars

Jeudi 11 février

Jeudi 14 janvier, Catherine Wihtol de Wenden et Rémy Leveau, "Trois générations d'associations franco-maghrébines"

Mercredi 2 décembre

Programme 1997

Vendredi 30 mai

16 mai

Vendredi 28 mars 1997

Vendredi 25 avril 1997

Programme 1996

13 décembre

Vendredi 20 septembre

Vendredi 12 janvier

Vendredi 16 février

Vendredi 22 mars

Vendredi 19 avril

1996 : Le GROUPE D'ETUDE ET DE RECHERCHE SUR " LE MILITANTISME MORAL " devient GROUPE D'ETUDE ET DE RECHERCHE SUR " LES MUTATIONS DU MILITANTISME "

Ce groupe s'est formé en octobre 1994 dans le prolongement de deux séminaires à l'IEP de Paris, consacrés aux mobilisations contre le racisme et l'extrême droite. Il réunit des chercheurs travaillant sur des organisations très diverses mais qui ont en commun de relever de ce qu'Emmanuèle Reynaud appelait le militantisme "moral" (Reynaud, 1980) aujourd'hui en plein essor, fondé sur d'autres solidarités que les solidarités de classes, spécialisé dans des " causes " telles que l'antiracisme, l'humanitaire, la lutte contre le SIDA ou la défense de l'environnement. On aura compris que le terme de " moral " ne qualifie pas la cause défendue, comme si certains militantismes étaient plus " moraux " que d'autres, mais la nature de l'engagement.

Pour lors, les militants étudiés sont ceux de la Ligue des droits de l'homme (Eric Agrikoliansky), de la FASTI (Johanna Siméant), de SOS Racisme (Philippe Juhem), du MRAP (Johanna Siméant et Philippe Juhem), de Ras l'Front et du Manifeste contre le Front national (Nonna Mayer), de la CIMADE et de France Terre d'Asile (Jean-Pierre Masse), du GISTI (Marie Hélène Lechien), des mouvements de défense des mal-logés (Cécile Péchu), des organisations de lutte contre le SIDA: Act Up, AIDES (Olivier Fillieule, Fiammetta Venner), SOLENSI (Marie Hélène Lechien), des organisations féministes et des mouvements anti-avortements (Fiammetta Venner). Militants et délégués ont été interrogés à partir d'un questionnaire élaboré au départ pour RLF et le Manifeste contre le FN puis adapté à chaque organisation, dans le but de recueillir des données comparatives sur le profil, les motivations, l'action de ces militants.

Aujourd'hui le GERMM devient un groupe d'étude de l'Association française de science politique. Il souhaite élargir son audience, diversifier ses terrains de recherche, inscrire l'étude du militantisme "moral" dans celle du renouvellement des formes du militantisme, qu'il soit associatif, partisan ou syndical. C'est pourquoi il va changer de nom et va s'appeler désormais "Groupe d'étude et de recherche sur les mutations du militantisme". Il se propose de discuter des problématiques et des types d'approche du militantisme, de confronter les résultats des enquêtes existantes, et de constituer éventuellement, à partir d'un questionnaire commun, une base de données comparative.

Olivier Fillieule, Nonna Mayer

Programme 1995

Vendredi 5 mai

Mardi 7 février

Programme 1994

Lundi 17 octobre

Mardi 13 décembre

GROUPE D'ETUDE ET DE RECHERCHE SUR LE MILITANTISME MORAL

Première réunion : lundi 17 octobre 1994 , CEVIPOF, de 14h à 16h30

Ce groupe s'est formé dans le prolongement de deux séminaires consacrés l'année dernière aux mobilisations contre le racisme et l'extrême droite, l'un à l'IEP en troisième année, l'autre au Cycle supérieur d'études politiques (O.Fillieule, N.Mayer). Il a progressivement réuni des chercheurs travaillant sur des organisations très diverses mais qui ont en commun de relever de ce militantisme "moral" (Reynaud, 1980) aujourd'hui en plein essor, fondé sur d'autres solidarités que les solidarités de classes, spécialisé dans des causes telles que l'antiracisme, l'humanitaire, la défense des droits de l'homme, la lutte contre le SIDA, la défense de l'environnement, etc.

Pour lors, les militants étudiés sont ceux de la Ligue des droits de l'homme (Eric Agrikoliansky), de la FASTI (Johanna Siméant), de SOS Racisme (Philippe Juhem), du MRAP (Johanna Siméant et Philippe Juhem), de Ras l'Front et du Manifeste contre le Front national (Nonna Mayer, Diane Martin, Isabelle Coulon), de la CIMADE et de France Terre d'Asile (Jean Pierre Masse), du GISTI (Marie Hélène Lechien), des mouvements de défense des mal-logés (Cécile Péchu) et des organisations de lutte contre le SIDA, Act Up, AIDES (François Bourneau, Olivier Fillieule, Isabelle Coulon), SOLENSI (Marie Hélène Lechien). Militants et délégués ont été interrogés à partir d'un questionnaire élaboré au départ pour RLF et le Manifeste contre le FN puis adapté à chaque organisation, dans le but de recueillir des données comparatives sur le profil, les motivations, l'action de ces militants.

Le groupe est ouvert à tous ceux qui s'intéressent au renouvellement des formes de militantisme et aux passerelles existant entre militantisme "moral" et militantisme associatif, partisan ou syndical traditionnel. Il se propose de discuter des problématiques et des types d'approche de ce type de militantisme, de confronter les résultats des enquêtes menées au sein du groupe, et de constituer éventuellement, à partir de ce questionnaire commun, une base de données comparative. Il se réunira régulièrement.

Cette première séance sera consacrée à la présentation du groupe, de sa problématique et au bilan des enquêtes déjà effectuées. La prochaine séance aura pour invité Jan Willem Duyvendak, qui nous présentera son livre sur les "nouveaux mouvements sociaux en France", Le poids du politique (Paris, L'Harmattan, 1994).

Olivier Fillieule, Nonna Mayer