cnrs CNRS & SHS
L'AFSP vous informe...

Dernières informations

 

automne 2010

Alain FUCHS et Athéna

SOURCE : AEF Alliance

Athéna : « C'est un chantier passionnant qui va permettre de tout remettre à plat dans le domaine des SHS » (Alain Fuchs, PDG CNRS) « L'alliance Athéna est un beau chantier, passionnant et compliqué à la fois, qui va permettre de remettre beaucoup de choses à plat dans le domaine des SHS », déclare à AEF Alain Fuchs, PDG du CNRS. Et d'ajouter : « Le terme SHS est une commodité qui recouvre d'un voile pudique une grande variété de disciplines très différentes les unes des autres ». « L'originalité de la SNRI est d'avoir compris que les SHS devaient faire partie des grandes priorités et je suis à 100 % d'accord avec cela », poursuit-il. « L'alliance pose également une question essentielle : comment organiser le travail entre organismes de recherche et universités ? Par le passé, universités et organismes se regardaient en chien de faïence, aujourd'hui il faut s'organiser pour être cohérent ». Enfin, Alain Fuchs souligne « l'importance des SHS pour le CNRS », indiquant que l'objectif de l'organisme est « de voir émerger à terme de grands sites pluridisciplinaires qui n'existeront pas sans les SHS ». « La première étape de la création d'Athéna a consisté à mettre en place un directoire avec la CPU, la CGE, l'Ined [et le CNRS]. Ensuite, nous nous sommes fixés comme objectifs de formuler des propositions qui s'articulent avec la programmation de la recherche de l'ANR. » Ainsi, cinq thèmes ont été choisis : « internationalisation des SHS ; les SHS et l'entreprise ; la structuration des SHS ; les infrastructures en SHS ; et les indicateurs de la recherche », détaille Alain Fuchs, qui annonce que des groupes de travail « devraient se réunir avant la fin de l'année et rendre des premiers travaux d'ici le printemps 2011 ». Il explique que « le nombre de participants à ces groupes ne sera pas pléthorique » car « l'expérience des autres alliances a montré qu'un nombre trop élevé de participants pouvait amener à un résultat en dessous des attentes ». « LES ALLIANCES N'ONT PAS À PRENDRE DE DÉCISIONS POLITIQUES » Sur la question des investissements d'avenir, le président du CNRS estime que « les alliances n'ont pas à se prononcer sur les projets du grand emprunt ». « Il y aura des jurys pour ça, il n'y en a pas besoin d'autres ! », lance-t-il, précisant que les alliances « sont avant tout des lieux de concertation, qui n'ont pas vocation à prendre des décisions politiques ». Le président du CNRS remarque par ailleurs que « si l'alliance Athéna avait été créée six mois plus tôt, des propositions concrètes auraient pu s'articuler avec la programmation 2011 de l'ANR et les appels à projets des investissements d'avenir, en particulier les équipements d'excellence ». Néanmoins, ajoute-t-il, « il ne faut pas oublier que ces appels à projets fonctionnent par vagues et qu'il n'est pas exclu que l'alliance Athéna émette des propositions qui puissent servir pour les vagues suivantes ». LES QUATRE AUTRES ALLIANCES REPRÉSENTÉES AU SEIN D'ATHÉNA Quant à la collaboration entre alliances, Alain Fuchs signale que « faire fonctionner une alliance est un vrai sujet en soi, la concertation venant ensuite ». Il précise également que « des réunions informelles existent entre les présidents d'alliances », qui permettent notamment « d'échanger sur les expériences mutuelles ». Il rappelle que des organismes (CEA, Inra, Inria, Inserm,œ) et le CNRS sont présents dans plusieurs alliances, ce qui nécessite par conséquent une collaboration étroite ». Et de citer l'exemple des sciences de la vie, thématique commune à Aviesan et AllEnvi, qui « oblige les acteurs des alliances à communiquer pour éviter, par exemple, que deux groupes de travail identiques se constituent ». Il signale enfin que les quatre autres alliances « sont représentées au sein du directoire d'Athéna, ce qui garantit une forme de concertation, au moins dans le domaine des SHS ».


22 juin 2010

Alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales (ATHENA), l'alliance des SHS

ATHENA, l'alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales, est officiellement créée le 22 juin 2010. Alain Fuchs, président du CNRS, en assure la présidence. ATHENA regroupe quatre acteurs clés de la recherche française dans ce domaine : le Centre national de recherche scientifique (CNRS), la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), la Conférence des présidents d’université (CPU), l’lnstitut national des études démographiques (INED). Ses missions : * concevoir les moyens de consolider les dispositifs d’accueil de la qualité scientifique (Institut Universitaire de France, chaires d’excellence, Instituts d’Etudes Avancées, Maisons des Sciences de l’Homme etc.), * faire des propositions pour développer les interfaces et les coopérations entre les acteurs de la recherche en matière d’infrastructures de recherche et grands équipements (bibliothèques, numérisation) * définir des stratégies pour la diffusion et l’internationalisation des SHS (Ecoles françaises à l’étranger, réseau des Instituts français de Recherche à l’Etranger, etc.), * aider à la programmation de la recherche à moyen et long terme et participer à la veille et la prospective scientifique. L’Alliance doit permettre de mettre en cohérence les stratégies de recherche des universités et des établissements d‘enseignement supérieur et celle des organismes de recherche, telle celle du CNRS, qui joue un rôle structurant pour la recherche, en particulier par l’intermédiaire de l’INSHS.

Communiqué du Ministère de de l’Enseignement supérieur et de la Recherche


31 mai 2010

Message du Président du CNRS


26 février 2010

Alain FUCHS, directeur de recherche au CNRS, a été nommé président du CNRS en Conseil des ministres le 20 janvier 2010, sur proposition de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Il succède à ce poste à Catherine Bréchignac, arrivée au terme de son mandat. Il dirige Chimie ParisTech (ENSCP, Ecole nationale supérieure de chimie de Paris) depuis janvier 2006. Il préside depuis 2008 le programme Energie nucléaire de ParisTech.Né à  Lausanne. Ingénieur chimiste, ancien élève de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), Alain Fuchs obtient un doctorat doctorat à  l'Université Paris-Sud-Orsay en 1983. A la direction du laboratoire de Chimie physique des matériaux amorphes de 1997 à  2000 (université Paris-Sud), il a ensuite fondé et dirigé le laboratoire de chimie physique d'Orsay (université Paris-Sud) jusqu'en 2006. Son domaine de recherche concerne la modélisation et la simulation moléculaire du comportement des fluides confinés, et a fait l'objet de nombreuses collaborations industrielles. Il a assumé d'autres fonctions pour la promotion de la chimie, dont celles de président de l'agrégation externe de chimie (1998-2001), président de la section 13 du Comité national de la recherche scientifique (2004-2007) ou encore président de la division de chimie physique (Société française de chimie, société française de physique) de 2002 à  2005. Editeur régional (Europe) de la revue "Molecular Simulation" depuis 1998, Alain Fuchs a effectué plusieurs séjours à  l'international, notamment comme visiting professor à  l'université de Californie (Santa Barbara, 1999).Membre élu de la commission permanente de la CDEFI (Conférence des directeurs des Ecoles françaises d'ingénieurs) depuis 2007, il fait également partie du conseil d'enseignement de l'INSTN (Institut national des sciences et techniques nucléaires au) rattaché au CEA (Commissariat à  l'Energie atomique), et du Comité de coordination des formations en sciences et technologies du nucléaire depuis 2009. Ancien membre du comité scientifique des rencontres "Sciences et citoyens" (CNRS, 1997-1999), il a également fait partie du conseil scientifique du CECAM Lyon (Centre européen de calcul atomique et moléculaire) de 1999 à  2008. Alain Fuchs a été chargé de mission "calcul" au département des sciences chimiques du CNRS (1997-2003). Distinctions : chevalier des Palmes académiques (1996), membre du "Board of directors" de l'International adsorption society, Fellow of the Royal Society of Chemistry.
Source : www2.cnrs.fr/presse/communique/1172.htm


4 novembre 2009

Suite à la parution le 1er novembre 2009 du décret modifiant l'organisation et le fonctionnement du CNRS ainsi qu'à la tenue du conseil d'administration le 4 novembre 2009, la présidente et le directeur général ont adressé un message aux personnels du CNRS: http://intranet.cnrs.fr/intranet/PresidenceDirectionGenerale/documents/lettres/2009/Message_Pdte_DG_CNRS_091104.pdf


26 mars 2009

Message de Catherine Bréchignac, Présidente du CNRS, et Arnold Migus, Directeur général du CNRS.


26 mars 2009

Communiqué de presse des représentants du personnel au Conseil d’administration du CNRS du 26 mars 2009


12 mars 2009

Motions votées par la Réunion nationale des délégués des laboratoires, le 12 mars 2009 à l’Institut océanographique, Paris (cette réunion fait suite à l’AG du 12 février au siège du CNRS).
* Motion de la Réunion Nationale des Délégués de Laboratoires
* Motion sur les actions de la Coordination Nationale des Laboratoires en lutte.
Lire les motions...


10 mars 2009

Motion du CERAPS (UMR 8026)
Les enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs et personnels administratifs du « Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales » (CERAPS) – Université Lille 2-Centre national de la recherche scientifique (UMR 8026)
Réunis en Assemblée Générale le 10 mars 2009, ont adopté à l’unanimité des présents la motion suivante :
* Attachés à un statut d’« Unité mixte de recherche » qui place le CERAPS au confluent de deux institutions (l’Université et le CNRS) dont la complémentarité est une condition du développement de la recherche scientifique dans notre pays ;
Rappelant que ces institutions ont pour vocation commune la production et la transmission du savoir, ce qui exclut tout pilotage bureaucratique et/ou politique qui serait de nature à compromettre l’indispensable liberté dont ont besoin les intéressés pour exercer leur activité.
* Constatent que les réformes en cours conduisent à l’aggravation et à l’accélération du processus de destruction du système de recherche et d’enseignement supérieur public : tandis que le CNRS, découpé en instituts spécialisés, tend à se voir privé de certaines de ses fonctions essentielles au profit de nouvelles agences et est voué à se transformer en une simple « agence de moyens », le modèle entrepreneurial sous-jacent à la loi LRU remet gravement en cause l’indépendance des enseignants-chercheurs, conçus comme des « ressources humaines » dont les présidents d’Université peuvent fixer les conditions d’emploi et arrêter les possibilités de promotion ;
Expriment leur indignation face à l’agressivité et au mépris affichés vis-à-vis de la communauté scientifique par le Président de la République dans son discours du 22 janvier 2009.
* Déclarent le CERAPS « laboratoire en lutte » pour la défense de la recherche et l'enseignement supérieur.
Les membres du CERAPS refusent, chacun dans la mesure de ses moyens et de ses responsabilités, de contribuer à la destruction de l'actuel système de recherche et d’enseignement. Ils s’engagent en particulier à suspendre, en l’état, toute participation à des instances de pilotage de la recherche et de l’enseignement supérieur, telles que l’ANR et l’AERES, et plus généralement aux diverses instances auxquelles ils sont invités à participer en tant qu’universitaires ou chercheurs
* Les membres du CERAPS s’associent au mouvement de lutte des enseignants-chercheurs et des chercheurs.
Ils demandent notamment :
- l’arrêt du processus de démantèlement du CNRS et la reconnaissance de son rôle central en tant qu’opérateur de recherche dans l’ensemble des champs disciplinaires ;
- le rétablissement de la fonction d’évaluation des laboratoires que le Comité national du CNRS assurait depuis de longues années ;
- la confirmation du partenariat entre le CNRS et les Universités, par le maintien d’un statut d’UMR qui en est la condition ;
- le rétablissement des emplois supprimés dans l’enseignement supérieur et la recherche ainsi que la relance de l’emploi scientifique par la création de postes permanents pour toutes les catégories de personnels ;
- la garantie d’emploi pour les personnels IATOSS et le refus qu’ils deviennent une simple variable d’ajustement de la gestion des Universités ;
- le retrait du projet de décret sur le statut des universitaires et la garantie effective du principe d’indépendance des enseignants-chercheurs et des chercheurs ;
- l’affirmation du principe de collégialité à tous les niveaux de l’organisation et de la gestion des établissements ;
- l’affirmation du principe de l’évaluation scientifique par des pairs élus, sur le seul critère de la compétence scientifique ;
- le retrait du projet de contrat doctoral, qui conduit à la précarisation du statut des intéressés.
* Refusant tout immobilisme et tout statu quo, ils demandent que les indispensables réformes du système de recherche et d’enseignement supérieur soient le fruit d’une large concertation, étendue à l’ensemble des acteurs concernés ;
Ils rappellent que les propositions déjà formulées dans le cadre des États généraux de la recherche de 2004 ainsi que par les différentes instances représentatives du milieu universitaire, constituent une base solide de réflexion pour l’engagement de ces réformes.


26 février 2009

Cnrs : une réduction de ses effectifs ?
Voir l'article publié sur le blog Sciences2...


12 février 2009

Compte-rendu AG des personnels du CNRS et des laboratoires associés. Jeudi 12 février à 10h


10 février 2009

Site CNRS-Pouchet en lutte
L’AG DES PERSONNELS DU SITE CNRS-POUCHET DU MARDI 10 FEVRIER 2009 EXIGE :
- l’abandon de la politique de précarisation ;
- l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche publique (CNRS, INSERM, INRA…) et le rétablissement de l’ensemble de leurs missions (opérateur de recherche, labellisation des revues…) ;
- l’abandon des menaces de mobilité forcée des personnels des EPST vers les universités ;
- l’abandon du bridage politicien de la liberté de la recherche (ANR, AERES, projet de décret Pécresse…) ;
- l’abandon du projet de décret de modification du statut d’enseignant-chercheur qui déprécie l’enseignement universitaire et alourdira les charges de cours ;
- l’abandon du projet de contrat doctoral qui précarise et inféode les doctorant-e-s à la rentabilité économique des universités ;
- l’abandon du projet de modification des concours d’entrée des enseignant-e-s du primaire et du secondaire (« masterisation ») qui, entre autres, dégrade la qualité des enseignements et casse le statut des enseignant-e-s du secteur public ;
- l’abandon du projet de rémunération à la tête du client (salaires à la prime) ;
- la revalorisation des salaires et des carrières pour tous les personnels ;
PROPOSE :
- le retour au système universitaire national que la LRU détruit ;
- la titularisation des précaires (post-doc et autres CDD ; emplois techniques, administratifs ou de recherche) ;
- le rétablissement des emplois des personnels de l’enseignement et de la recherche publics supprimés ces derniers mois (près de 2 000 postes au budget 2009 à l’université et au CNRS) ;
- la réintégration des personnels des universités autonomes dans le droit commun des personnels du ministère de l’Education nationale et de la Recherche (sortie des œuvres sociales, cf. circulaire du 27 janvier 2009) ;
- la mise en place d’un plan pluriannuel de recrutements.


9 février 2009

Message de Catherine Bréchignac, Présidente du CNRS, et Arnold Migus, Directeur général du CNRS.
Lettre de Madame la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, reçue ce jour par la Présidente du CNRS.


4 février 2009

Dix éditeurs en défense des sciences humaines et sociales
Voir l'article publié sur Médiapart...


29 janvier 2009

Texte "Réforme des universités et de la recherche : des discours aux actes"
Par :
Bruno Chaudret, chimiste, membre de l’Académie des sciences, directeur de recherche, Albert Fert, physicien, prix Nobel 2007, professeur, Yves Laszlo, mathématicien, professeur, Denis Mazeaud, juriste, professeur.
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/01/universit-et-re.html


27 janvier 2009

Déclaration du conseil scientifique du CNRS
Sujet : Discours du 22 janvier 2009 du Président de la République à l'occasion du lancement de la réflexion pour une stratégie nationale de recherche et d'innovation
Le Conseil scientifique du CNRS réuni le 27 janvier 2009 s'associe à la forte émotion des personnels de la recherche provoquée par le discours du Président de la République du 22 janvier 2009.
Il s'indigne de l'énoncé de contre-vérités manifestes appuyées sur des éléments partiels et des erreurs concernant la recherche française, notamment en ce qui concerne son mode d'évaluation. Ce discours lui semble procéder de la provocation. Le Conseil scientifique du CNRS exprime donc sa profonde réprobation.
Vote du Conseil : 17 votants (17 Oui, 0 Non, 0 abstention)


22 janvier 2009

Motion adoptée par l'AG des personnels CNRS Provence
Voir le document...


22 janvier 2009

Discours du président de la République à l’occasion du lancement de la réflexion pour une stratégie nationale de recherche et d’innovation
Voir le texte...


23 décembre 2008

Annonce par une délégation régionale CNRS de la suppression totale des postdocs CNRS pour 2009
Voir le document...


27 novembre 2008

Message de la Présidente et du Directeur général aux personnels du CNRS
Lire...


18 novembre 2008

Article "Défendre la liberté de la science"
par Jean-François Bayart
Directeur de recherche au CNRS, ancien directeur du CERI
Lire...


13 novembre 2008

Message du C3N
Le C3N, composé du président et du bureau du Conseil Scientifique (CS) du CNRS, des présidents des Conseils Scientifiques des Départements (CSD) du CNRS, du président et du bureau de la Conférence des Présidents des sections du Comité National (CPCN) de la recherche scientifique, s’est réuni ce 13 novembre 2008 à Paris
Lire le communiqué...


24 octobre 2008

Message de la Direction générale du CNRS aux directeurs d'unités
Veuillez trouver, en pièces jointes (PDF), de la part du directeur général du CNRS, le courrier portant sur le "Plan Carrières 2009-2011" que ce dernier a reçu, ce jour, de Madame la Ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche. Ce courrier est accompagné de la présentation du "Plan Carrières 2009-2011", qu'a faite Madame Valérie Pécresse lors de sa conférence de presse le 20 octobre, et des fiches
détaillant les mesures du Plan.
Ce message est destiné à être retransmis par vos soins, dans les meilleurs délais, à l'ensemble des personnels de votre unité.
Bien cordialement,
Le cabinet de la Direction générale du CNRS.


15 octobre 2008

Message des Présidents des Conseils Scientifiques des Départements du CNRS aux membres du Conseil Scientifique et du Conseil d'Administration du CNRS
Lire le texte...


26 septembre 2008

Rencontre entre la Direction scientifique du département SHS et le secteur SHS du SNCS-FSU
Compte rendu syndical

La réunion, programmée à la suite d’une invitation adressée à la direction du SNCS-FSU, s’est déroulée en présence de Bruno Laurioux (directeur scientifique par intérim du département SHS) et Éric Brian (DSA chargé de l’agence de moyens).

La délégation SNCS était composée de Philippe Büttgen (co-secrétaire du comité de liaison de la section 35), Sophie Duchesne (membre élue au Conseil scientifique du département SHS), Fabien Jobard, Jean-Luc Mazet (secrétaire général SNCS) et Sophie Pochic (secrétaire du comité de liaison de la section 36).

Lire la suite...


26 septembre 2008

Message du CSD SHS du 19 septembre pour diffusion maximale aux membres du CSD et aux ex- et nouveaux présidents de section. Par Philippe Régnier,Président du Conseil scientifique du département des sciences humaines et sociales CNRS

Chers collègues,

Suite à notre séance plénière ordinaire de ce 19 septembre, vous voudrez bien lire ci-joints la lettre ouverte que nous adressons à Marie-Françoise Courel en réponse à la sienne (ci-jointe également pour mémoire) et l'ensemble des avis que nous avons adoptés en CSD (et précisés ensuite par une discussion entre nous par courrier électronique sous le contrôle du SGCN).

J'ai été informé hier soir par Bruno Laurioux du dépôt qu'il venait de faire sur le site du Département d'une nouvelle version du projet de l'INSHS. D'après ce qu'il m'en a dit, plusieurs de nos avis (dont je lui avais communiqué la version provisoire) ont déjà été pris en compte. Il n'y aurait pas d'inquiétudes à nourrir quant à l'approbation par le CNRS et par le ministère de ces évolutions et de l'INSHS lui-même en tant que tel. La discussion, naturellement, continue, et les messages ou pétitions que nous voyons circuler manifestent la volonté de la communauté scientifique SHS de la voir se poursuivre sur tous les points au moins que nous avons listés ensemble.

En ce qui concerne les cas particuliers des laboratoires de la vague C qui nous ont été soumis (désaccords non résolus entre les sections et la direction scientifique), un usage raisonnable que nous respecterons, si vous voulez bien, est de ne pas communiquer officiellement à leur sujet tant que la procédure est en cours avant la décision finale du Directeur général, afin de ne pas provoquer de malentendus chez les intéressés et de ne pas bloquer la discussion. Cela ne nous interdit absolument pas d'informer les directeurs des laboratoires, de répondre à leurs questions et de recueillir leurs réactions. Les votes émis lors de notre séance ont été enregistrés par le SGCN, et il me reste à rédiger, avec votre aide, les argumentaires correspondants en vue du Conseil scientifique du CNRS qui se tiendra les 20 et 21 octobre: j'aurai à y défendre nos positions.

Je crois cependant devoir dire et redire 1°) qu'il n'est pas tout à fait impossible, compte tenu des circonstances, que quelques désaccords sur des laboratoires aient échappé à l'attention de l'administration du Département et ne nous soient pas remontés: nous avons posé une réserve explicite en ce sens 2°) que, malgré notre demande, nous n'avons pas été informés des propositions qui seront faites par le CNRS aux établissements sur la tutelle et la gestion des laboratoires, ni d'ailleurs, à l'inverse, des demandes que les établissements auraient exprimées à ce sujet. Cela tient au plan réglementaire au fait qu'aucune modification n'est encore intervenue à cette heure dans la typologie des unités qui établisse une distinction entre les UMR appelées à rester dans le "noyau stratégique" et celles dont la relation au CNRS serait destinée à ressortir de sa fonction "agence de moyens" uniquement. Que cela ne nous retienne pas d'être vigilants sur ce point, ainsi que les sections. Notre exigence d'être tenus informés en temps réel demeure pleine et entière.

Au plan général, je crois bien résumer nos travaux du 19 septembre en soulignant l'importance que nous attachons plus encore qu'avant l'été à la poursuite et à l'élargissement de la consultation de la communauté SHS toute entière, discipline par discipline, organisme par organisme, et établissement par établissement: cela devrait aller de soi pour un institut à vocation nationale.


24 septembre 2008

Nouvelle version du projet du futur Institut National des Sciences Humaines et Sociales est disponible sur le site web du CNRS


Appel “Les sciences sociales ne sont pas solubles dans les sciences cognitives”
Il concerne aussi bien les philosophes que les sociologues : pour les signataires, leurs disciplines, sous leurs formes contemporaines et critiques, sont exclues du nouveau projet d'Institut National des Sciences Humaines et Sociales (voir doc joint), où la philosophie n’est présente que dans l’alternative “histoire des sciences et de la philosophie” (pôle 1) et “philosophie cognitive”(pôle 3) .
Ils pensent qu’il y a place pour d’autres orientations et programmes, et qu’une telle restriction dans le champ des recherches reconnues par le CNRS serait nuisible au dynamisme et à la qualité de la recherche dans nos domaines, et aux sciences sociales au sens large.
Le texte avec ses premiers signataires est à l’adresse http://www.hermeneute.com/INSHS


10 septembre 2008

Compte rendu de la réunion CNRS-SHS du mercredi 10 septembre 2008 par J. Chevallier
Lire le texte...


2 septembre 2008

Lettre de Bruno Laurioux, directeur scientifique du département des SHS du CNRS aux directeurs d'unités en SHS
Lire le texte...


2 septembre 2008

Lettre de Philippe Régnier, président du Conseil Scientifique du département des SHS du CNRS, adressée à Catherine Bréchignac, Présidente du CNRS et à Arnold Mingus, Directeur général
Lire le texte...


2 septembre 2008

Lettre de Philippe Régnier, président du Conseil Scientifique du département des SHS du CNRS, adressée aux membres du CSD et aux présidents de section
Lire le texte...


10 juillet 2008

Projet de structuration des SHS en Institut
Lire le texte...


8 juillet 2008

Lettre de Marie-Françoise Courel, Directrice scientifique du Département des Sciences humaines et sociales du CNRS
Lire le texte...


1er juillet 2008

Avis du Conseil scientifique du Département des Sciences humaines et sociales du CNRS
Lire le texte...


1er juillet 2008

Message de la Présidente et du Directeur général aux personnels du CNRS
Lire le texte...


23 juin 2008

Motion et appel à la "grève des expertises et évaluation" adoptés à l'unanimité par le conseil du laboratoire Triangle
Consulter le texte...


18 juin 2008

Mise en garde de Directeurs de Laboratoires et Responsables d'Instances concernant la réorganisation du CNRS

Face au projet de démantèlement du CNRS, les directeurs de laboratoires et responsables d’instances scientifiques réunis le 18 Juin à Paris réaffirment comme principe fondamental que, comme dans tous les pays développés, l’activité scientifique ne peut être soumise à un pilotage étroit par le gouvernement. Pour l’enseignement supérieur et la recherche, après la mise en place de l’ANR, l’AERES, la loi LRU, ce projet constitue une menace supplémentaire.

Les directeurs de laboratoires et responsables d’instances scientifiques demandent solennellement que la réorganisation du CNRS s’effectue en respectant les principes suivants :

Ces principes doivent être associés à réaffirmation du fait que :

Nous appelons dès à présent l’ensemble de la communauté scientifique à rejoindre le mouvement du 19 Juin appelant au  blocage du Conseil d’Administration du CNRS, des délégations régionales du CNRS ainsi que la fermeture des laboratoires ce jour-là.

Si un projet ne respectant pas les principes mentionnés était adopté, nous appelons à :

Nous demandons enfin à ce qu’aucun projet de restructuration ne soit décidé ni maintenant ni pendant l’été.

 

Compte-rendu de la réunion du mercredi 18 juin 2008
par Jacques Chevallier

Cette réunion a réuni un certain nombre de directeurs d’équipes CNRS pour présenter l’état des projets de réorganisation du CNRS et engager un certain nombre d’actions en réponse

Au titre des informations

La discussion a porté sur la nouvelle version du plan stratégique du CNRS présentée au conseil scientifique du 13 juin (version modifiée par rapport à la version précédente qui avait été rejetée le 6 juin à l’unanimité par le conseil scientifique).

Ce plan prévoit la création pour toutes les disciplines d’Instituts – SHS comprises (soit 9). Dans un second temps cependant un certain nombre de ces Instituts seraient identifiés comme devant être des Instituts " nationaux ", non plus seulement internes au CNRS mais dotés de fonctions de coordination " nationale ". Les instituts seraient donc " à deux vitesses ". Les points de désaccord entre la direction et le conseil scientifique portent sur le fait que le ministère entend donner à ces Instituts un fort degré d’autonomie et se réserver la nomination de leurs directeurs. En revanche, le ministère aurait reculé sur trois points par rapport aux projets de départ : l’idée que le CNRS ne devrait être plus qu’une agence de moyens ; le rattachement des UMR aux Universités ; la précarisation.

Trois disciplines sont " fragilisées " dans ce schéma et risquent de ne pas être reconnues comme Instituts " nationaux " mais seulement comme " internes " au CNRS : les sciences de la vie, les sciences de l’ingénieur et les sciences humaines et sociales. Concernant les SHS, si elles se verraient bien reconnaître le statut d’Institut, a été présenté un projet de structuration interne autour, non plus de cinq axes comme la direction SHS l’avait envisagé mais autour de trois " départements " : le département n° 1 " science des comportements individuels et collectifs " ; la département n° 2 " Homme, société, environnement " ; le département n° 3 " Cultures et sociétés dans l’histoire ". On peut s’interroger sur la séparation déjà prévue de ces trois départements, qui seraient mis sur le même pied alors qu’ils sont d’importance très inégale.

Tout ce schéma doit être conçu comme indissociable d’un ensemble de changements plus globaux (création de l’ANR, de l’AERES, loi LRU etc…). l’objectif est bel et bien de réorienter la recherche publique de manière à favoriser le développement industriel et de rationaliser les coûts (l’idée de suppression de 20 à 30 % du nombre des Unités a été lancée par le directeur général du CNRS). Surtout le compte-rendu du dernier conseil interministériel organisé le 11 juin dans le cadre de la " révision générale des politiques publiques " témoigne de l’existence d’un plan concerté, les prochaines étapes devant être la modification des décrets relatifs au statut des chercheurs (au 1 janvier 2009) et la modification des statuts de l’AERES (au 1 janvier 2010). Tout cela témoigne d’une perte d’autonomie scientifique, le politique entendant bien prendre le contrôle du champ scientifique – ce qui provoque l’étonnement de nos collègues étrangers. Dans cette perspective, la création d’Instituts apparaît bien comme un moyen de compléter le pilotage de la recherche, dont a d’ores et déjà témoigne la création de l’ANR. Bien entendu, ces objectifs ne sont pas explicitement formulés, la stratégie étant celle du " saucissonnage " et de l’" enfûmage ", selon la formule utilisée par A. Trautman.

Concernant la définition des principes pouvant sous-tendre notre action :

Les lignes suivantes (qui rejoignent les positions du conseil scientifique) ont été présentées par Y. Laszlo et P. Blache :

- le CNRS doit rester un organisme de recherche généraliste et pluridisciplinaire recouvrant l’ensemble du spectre scientifique ;

- toutes les disciplines doivent pouvoir se développer au sein d’Instituts nationaux, dotés de statuts équivalents ;

- le budget du CNRS doit être global, le budget des Instituts devant être arbitré au sein du CNRS ;

- seul le CNRS doit avoir la personnalité morale ;

- les propositions de nomination des directeurs d’Instituts doivent émaner de la direction du CNRS ;

- la politique de " mixité " doit être poursuivie dans le cadre des UMR ;

- les laboratoires doivent bénéficier de dotations globales suffisantes.

Cette présentation a été vivement contestée dans la mesure où elle accepte la problématique qui nous est imposée (la création d’Instituts nationaux) et qui risque fort de conduire au démantèlement de l’institution : il a donc été convenu d’éviter toute référence aux Instituts nationaux. Il a été souligné aussi la nécessité d’insister sur l’absence de consultation de la communauté des chercheurs.

Concernant les actions envisagées

Un appel a été lancé au blocage de la réunion du conseil d’administration du CNRS du jeudi 19, à 9 heures, ainsi que des délégations régionales

Il est demandé le report du plan de réorganisation au 30 septembre pour que soit engagée une réelle discussion. A défaut des actions seront engagées (démission des experts de l’AERES et de l’ANR, démission des directeurs d’unité etc…)


12 juin 2008

Motion des directeurs des unités CNRS de l’Institut d’études politiques de Bordeaux
Consulter le texte...


10 juin 2008

La réforme du CNRS s'accélère

Voici les derniers éléments d'information qui nous proviennent à propos du CNRS: le Plan stratégique Horizon 2020, une note sur les Instituts (cf page 3 et 4 pour la remise en cause des SHS) envoyés par la Direction Générale vendredi soir aux membres du Comité Technique Paritaire, et le tableau sur les modifications du règlement intérieur du Comité national. Ces textes viennent en discussion aux réunions du conseil scientifique du CNRS lundi 9 et mardi 10 juin, au CTP du 11 juin et au conseil d'administration du 19 juin. .Ils sont inquiétants, qu'il s'agisse de la diminution des pouvoirs du Comité national ou de l'incertitude autour du statut d'un Institut des SHS et incitent à suivre de très près tout nouveau développement.



15 avril 2008

Depuis 15 jours, les projets de réforme du CNRS s’accélèrent (voir la lettre de Catherine Bréchignac, Le Monde du 3 avril). Le débat se développe autour du découpage du CNRS en Instituts et de la création ou non d’un Institut des Sciences humaines et sociales, projet soutenu par la direction SHS. Le département SHS a réuni les directeurs d'unités la semaine dernière et leur a fait part de son projet. Le calendrier est très serré:

-16 avril : réunion de la direction du CNRS
-17 avril : réunion des présidents de section du CNRS
-29 avril : Conseil scientifique de département extraordinaire

Tout devrait être décidé avant le 10 juin en prévision du Conseil d’administration du CNRS qui suivra.

Voici les éléments dont nous disposons à ce jour :

-le projet initial de la direction SHS d’un Institut avec 6 pôles, la science politique étant présente dans la plupart d’entre eux

- une proposition de Jacques Chevallier et du CERSA de création d’un 7ème pôle " Action Publique, Régulation et Gouvernance "

-une réaction de Christine Musselin et du CSO réservée sur la constitution de ces pôles et plaidant plutôt pour trois pôles dans le souci d’une réelle interdisciplinarité et d’une plus grande lisibilité (Economie, politique et société/Espace, temps et culture/Création, innovation, cognition )

-un appel à signer rédigé par Frédérik Sawicki en ligne sur le site de Sauvons la recherche!
" Pas de CNRS sans Sciences humaines et sociales ! "
rappelant le rôle structurant joué par le CNRS dans notre discipline et la complémentarité des recherches qui y sont menées avec celles qui sont menées à l’Université.

-enfin le rapport de François d'Aubert , "Vers un partenariat renouvelé entre organismes de recherche, Universités et grandes écoles", a été
remis le 16 avril à la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Il est consultable sur le site: http://www.lesechos.fr/medias/2008/0416//300258151.pdf

La réforme actuelle se fait sans concertation, dans la précipitation, elle empile de nouvelles structures sur les précédentes, tout en laissant, comme le souligne le texte de Christine Musselin, les questions de fond sans réponse. Oui à un Institut des SHS, oui à des pôles réellement transdisciplinaires, mais dans quelles conditions ? Que sera cet institut ? Comment sera- t- il dirigé ? Quelle y sera la représentation de la communauté scientifique ? Comment sera-t-il articulé avec les sections du comité national ? Quels seront ses moyens ? Que deviennent les laboratoires, restent-ils sous double tutelle ou la " désumérisation " est elle déjà en marche et comment se ferait alors la répartition des unités entre Universités et CNRS? Quid du statut des personnels et des recrutements?
Le temps presse puisque tout doit être bouclé mi juin. Cette réforme engage l’avenir de notre discipline, il faut en débattre. Faites remonter vos réactions, suggestions, informations, discutez-en dans vos laboratoires et universités, le moment est crucial, les choses vont aller très vite.

Nonna Mayer