Responsables : Armelle Le Bras-Chopard (Université de Saint-Quentin-en-Yvelines) et Mariette Sineau (Centre de Recherches Politiques de Sciences Po/CNRS)
armelle.chopard@wanadoo.fr et mariette.sineau@sciences-po.fr

Le programme des séminaires 2011

Le groupe « Genre et politique » de l’AFSP poursuit ses activités en 2011 autour d’un séminaire de recherche. Animé par deux politistes, ce séminaire se présente comme un espace de réflexion interdisciplinaire. Son objectif est de constituer une communauté de chercheur-e-s mobilisé(e)s par des problématiques de genre ; il est aussi de créer une synergie par la confrontation de recherches actuelles, qu’elles soient menées par des doctorant(e)s, des jeunes chercheur(e)s ou des chercheur(e)s confirmé(e)s, tant en France qu’à l’étranger. La dimension comparative étant essentielle à la conception du séminaire, celui-ci s’efforcera d’internationaliser les rencontres et les thématiques. Cette année, les séances, mensuelles, de deux heures, seront principalement consacrées à des ouvrages ou des thèses ayant marqué un renouvellement des travaux portant sur le genre. Le « genre » étant devenu une catégorie très polysémique, les intervenant-e-s sont invité-e-s à « penser » l’utilisation du concept de genre dans leur discipline respective, et donc à expliciter l’usage qu’ils en ont fait dans leur propre recherche.

Lieu : Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF). 98, rue de l’Université. 75 007 PARIS. Salle Georges Lavau. Tel : 01 45 49 51 05

Le mardi de 17 à 19 h.

2 séances supplémentaires à l’automne 2011 dont le programme sera délivré ultérieurement.

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Le programme des séminaires 2010

Le groupe « Genre et politique » de l’AFSP poursuit ses activités en 2010 autour d’un séminaire de recherche. Animé par deux politistes, ce séminaire se présente comme un espace de réflexion interdisciplinaire. Son objectif est de constituer une communauté de chercheur-e-s mobilisé(e)s par des problématiques de genre ; il est aussi de créer une synergie par la confrontation de recherches actuelles, qu’elles soient menées par des doctorant(e)s, des jeunes chercheur(e)s ou des chercheur(e)s confirmé(e)s, tant en France qu’à l’étranger. La dimension comparative étant essentielle à la conception du séminaire, celui-ci s’efforcera d’internationaliser les rencontres et les thématiques.
Cette année, les séances, mensuelles, de deux heures, seront consacrées à des ouvrages ou des thèses ayant marqué un renouvellement des travaux sur le genre. Le « genre » étant devenue une catégorie très polysémique, les intervenant-e-s sont invité-e-s à « penser » l’utilisation du concept de genre dans leur discipline respective, et donc à expliciter l’usage qu’ils en ont fait dans leur propre recherche.

Lieu : Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF). 98, rue de l’Université. 75 007 PARIS. Salle Georges Lavau.
Tel : 01 45 49 51 05

Le mardi de 17 à 19 h.

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A l'origine du groupe Genre et politique...

Depuis la mise à l’agenda politique de dispositifs institutionnels visant à favoriser la participation des femmes en politique et les débats qu’ils ont suscités, les recherches sur l’objet "femmes en politique" se sont multipliées et se sont enrichies de nouvelles problématiques. En France, ces débats ont notamment amorcé un déplacement du regard porté en science politique sur cet objet de recherche : au questionnement sur le retard des femmes en matière de participation aux activités politiques s’est substituée une double interrogation sur le rapport des femmes à la politique et sur la spécificité du genre en politique. Dans de nombreux pays européens (par exemple en Suisse, Belgique, Allemagne, etc.), les études sur le genre ont amorcé leur institutionnalisation au sein du champ de la science politique, et permis d’éclairer sous un nouveau jour des thèmes classiques de la discipline.

C’est dans ce renouvellement de perspective que se situe le groupe de travail Genre et politique. Il poursuit une double ambition : il entend d’une part apporter un éclairage sur le genre en politique en intégrant une dimension trop souvent négligée dans l’analyse : le caractère relativement autonome de l’espace des activités politiques. En d’autres termes, plutôt que de questionner le statut de la variable genre, il s’agit d’interroger les modalités de construction d'une " spécificité féminine " en politique, en considérant que le genre est un langage qui exprime tout autant une position sociale qu’une identité stratégique. Quels sont les usages et les effets du genre en politique ? A quelles conditions une identité politique sexuée peut-elle devenir une ressource ? Enfin, quels sont les effets de l’entrée des femmes en politique à la fois sur le jeu politique et la représentation des femmes ?

Ces questions sont d’autre part inséparables d’une interrogation sur les conditions du changement politique. Aussi, en se donnant pour terrain d’analyse l’entrée des femmes en politique, le groupe " Genre et politique " a-t-il pour seconde ambition d’apporter un nouvel éclairage à l’économie du champ politique, notamment dans ses rapports avec l’ordre social. Plusieurs objets classiques de la science politique seront ainsi réexaminés à l’aune du genre :

1- La socialisation politique : les études de genre renouvellent l’approche de la socialisation politique à la fois dans les organisations politiques et dans l’apprentissage du métier d’élu. Dans quelle mesure l’apprentissage des rôles politiques est-il sexué, notamment dans les organisations partisanes ? Comment les femmes et les hommes nouvellement élues apprennent-ils les règles du jeu politique ? Quelles attitudes (exit, voice, loyalty) adoptent-ils face à ces règles ? Ces attitudes sont-elles sexuellement différenciées?

2- Le militantisme politique : Le moindre potentiel militant féminin est souvent associé à une attitude de retrait-critique à l’égard de la politique partisane. Pour autant, la réforme paritaire accélère la structuration des femmes militantes à l’intérieur des partis politiques. Quel est le tableau du militantisme partisan féminin ? Quelles sont les formes et les effets de ces structurations ? Une réflexion sur genre et militantisme politique au sens large (y compris dans ses formes non conventionnelles) autorise par ailleurs un nouvel éclairage de l’activité militante. L’analyse de la division sexuelle des tâches et des évolutions des rapports sociaux de sexe dans le militantisme représente en effet une dimension essentielle, bien que longtemps négligée, de la compréhension des transformations du militantisme.

3- Les représentations de la différence des sexes : Le contexte paritaire favorise le plus souvent la mise en scène d’une spécificité féminine. Dans quelle mesure la participation des femmes à la vie politique pèse-t-elle sur les représentations sociales des femmes mais aussi des hommes ? Ce troisième niveau d’analyse comprend en fait deux dimensions. Il s’agit d’abord d’analyser l’usage de l’identité sexuée à travers le travail de présentation de soi des femmes politiques en le rapportant à celui des hommes ; il s’agit ensuite de saisir les modalités de la co-construction des images des femmes politiques par les médias en la comparant à celle des hommes et de tenter enfin d’en apprécier la réception.

4- Les pratiques politiques : Les observations ethnographiques des femmes et des hommes en campagne électorale, les enquêtes menées sur leurs pratiques dans l’exercice de leur mandat permettent-elles d’extraire des différences significatives ? Comment vérifier empiriquement cette idée souvent avancée que les femmes font de la " politique autrement "? Dans quelle mesure enfin la féminisation du personnel politique transforme-t-elle les pratiques politiques et les sujets considérés comme légitimes en politique ?

5- L'analyse électorale : En France, le scrutin du 21 avril 2002 a redonné une forte actualité au clivage électoral entre les femmes et les hommes, qui n’ont pas qualifié les mêmes candidats pour le deuxième tour. Le vote des femmes classe Jospin en deuxième position derrière Chirac, Le Pen étant éliminé, celui des hommes sélectionne Le Pen en tête, suivi par Chirac. Dans la plupart des pays européens qui connaissent une poussée de la droite extrême, les femmes boudent ces partis de la même façon. Les interrogations sur le genre comme déterminant du vote et des comportements politiques continuent ainsi de susciter nombre de travaux de sciences politiques, tant en France qu’à l’étranger. Que mesure-ton à travers les divergences de genre ou gender gap ? Pour de nombreux auteurs, celles-ci s’expliqueraient par des facteurs structurels, d’autres invoquent des différences culturelles, pointant l’importance des valeurs féministes et post-matérialistes, d’autres des différences générationnelles. Enfin, certains se demandent s’il n’y a pas un effet " genre " irréductible. A situation quasi identique, les femmes auraient-elles des revendications différentes ?

6- Le changement politique, institutionnel et social : La genèse, l’application et les usages de la réforme paritaire constituent une occasion rare de mesurer les effets imbriqués de ce changement. Ce changement institutionnel peut-il susciter l’émergence de politiques publiques portées par des femmes et par là contribuer au changement social ? En d’autres termes, quels liens peuvent être identifiés, dans ce contexte, entre la part des femmes dans les assemblées politiques et les politiques publiques mises en œuvre ? Plus largement, ce type d’analyse ouvre la voie à une réflexion sur la " démocratisation ", à travers l’étude des modalités de recrutement d’autres catégories dites " minoritaires" et des effets éventuels de leur entrée en politique. Les problématiques classiques relatives à la distorsion entre la société et l’élite politique qu’elle désigne seront sans nul doute enrichies par la prise en considération des effets de l’entrée des femmes en politique.

7- La représentation et la légitimation politiques : Comment s'articule la perception du rôle des femmes par les acteurs du jeu politique avec les représentations communes du " féminin " mais aussi avec d'autres thèmes aujourd'hui prégnants dans l'espace public : la crise de la politique, la nécessité d'un renouvellement du personnel ou des pratiques politiques, le rajeunissement des élites et la diversification de leur recrutement, la "proximité", etc. ? Ce questionnement est ainsi inséparable d'une interrogation sur les transformations du métier politique en général (dans ses pratiques spécifiques et ses représentations), dans un contexte permettant l'arrivée de nouveaux entrants dans le jeu politique.

Programme 2008/2009

Cinq séances du séminaire Genre et Politique auront lieu en 2008/2009 autour d’ouvrages marquant un renouvellement des travaux sur le genre. Pour chacune des séances, un-e discutant-e sera invitée.
(Télécharger le programme au format pdf)

Programme 2007/2008

Les séances du séminaire annuel du groupe Genre et politique de l’AFSP sont cette année organisées autour de travaux publiés ou inédits sur le genre au sens large. Une première partie de l’année sera marquée par l’international. Nous profiterons de la venue à Paris de spécialistes internationales des questions de genre, Manon Tremblay et Amy Mazur pour revenir sur leurs travaux les plus récents et sur l’ensemble de leur œuvre.
Une séance sur les femmes dans les relations internationales, autour du livre dirigé par Yves Denéchère et Jean-Marc Delaunay clôturera l’année civile.
Quatre séances auront lieu en 2008 autour d’ouvrages marquant un véritable renouvellement des travaux sur le genre, en philosophie (avec Elsa Dorlin), en science politique (avec la thèse de Sophie Jacquot), en socio-histoire (autour des travaux d’Anne Verjus) et en sociologie avec l’ouvrage récent de Baptiste Coulmont et Irène Roca Ortiz sur l'histoire des sex-shops.
Pour chacune des séances, un-e discutant-e sera invitée.
Nous vous remercions de venir nombreux participer à nos travaux.

Autour du livre dirigé par Manon TREMBLAY, Thanh-Huyen Ballmer-Cao, Bérengère Marques-Pereira, et Mariette Sineau, Genre, citoyenneté et représentation, PUL, 2007
Invitée : Manon TREMBLAY, Professeure titulaire à l’Ecole d’études politiques de l’Université d’Ottawa.
Discutant : Pierre MULLER, Directeur de recherche CNRS/CEVIPOF.

Lieu : CEVIPOF  - Salle Georges LAVAU
98, rue de l'Université - 75007 Paris
Métro Solférino ou Assemblée Nationale/RER C, Musée d'Orsay
Téléphone 01 45 49 51 05/ Plan : http://www.cevipof.msh-paris.fr/contacts.htm

Autour des travaux d’Amy MAZUR, Professeure de science politique à Washington State University et responsable du French Politics Group (FPG) de l'APSA (American Political Science Association). Actuellement professeure invitée à l’IEP de PARIS.
Invitée : Amy MAZUR : Politics, Gender and Concepts (Amy Mazur and Gary Goertz eds)
A paraître en 2008, Cambridge University Press.
Discutante : Anne REVILLARD, doctorante à l'Institut des sciences sociales du politique (ISP-Cachan), ATER à Paris XIII en sociologie. Sa thèse porte sur "La cause des femmes dans l'Etat : une comparaison France-Québec (1965-2007).

Pour plus d’information sur Amy MAZUR :
http://www.afsp.msh-paris.fr/partenaires/portraitmazur.html

Lieu : CEVIPOF  - Salle Georges LAVAU
98, rue de l'Université - 75007 Paris
Métro Solférino ou Assemblée Nationale/RER C, Musée d'Orsay
Téléphone 01 45 49 51 05
Plan : http://www.cevipof.msh-paris.fr/contacts.htm

Autour du livre dirigé par Yves Denéchère et Jean-Marc Delaunay, Femmes et relations internationales au XXe siècle, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2007.
Invité : Yves DENÉCHÈRE : professeur d’histoire contemporaine, Directeur du département d’histoire, Université d’Angers, auteur de Ces Françaises qui ont fait l’Europe ?
Discutante : Delphine DULONG (Maîtresse de conférences, Paris I/Centre de Recherches Politiques de la Sorbonne)

Lieu : CEVIPOF  - Salle Georges LAVAU
98, rue de l'Université - 75007 Paris
Métro Solférino ou Assemblée Nationale/RER C, Musée d'Orsay
Téléphone 01 45 49 51 05
Plan : http://www.cevipof.msh-paris.fr/contacts.htm

Autour des travaux d’Amy MAZUR, Professeure de science politique à Washington State University et responsable du French Politics Group (FPG) de l'APSA (American Political Science Association). Actuellement professeure invitée à l’IEP de PARIS.
Invitée : Amy MAZUR : Politics, Gender and Concepts (Amy Mazur and Gary Goertz eds)
A paraître en 2008, Cambridge University Press.
Discutante : Anne REVILLARD, doctorante à l'Institut des sciences sociales du politique (ISP-Cachan), ATER à Paris XIII en sociologie. Sa thèse porte sur "La cause des femmes dans l'Etat : une comparaison France-Québec (1965-2007).

Pour plus d’information sur Amy MAZUR :
http://www.afsp.msh-paris.fr/partenaires/portraitmazur.html

Lieu : CEVIPOF  - Salle Georges LAVAU
98, rue de l'Université - 75007 Paris
Métro Solférino ou Assemblée Nationale/RER C, Musée d'Orsay
Téléphone 01 45 49 51 05
Plan : http://www.cevipof.msh-paris.fr/contacts.htm

 

Présentation de la thèse de Sophie JACQUOT, L’action publique communautaire et ses instruments. La politique d’égalité entre les femmes et les hommes à l’épreuve du gender mainstreaming, Thèse de l’IEP de Paris, sous la direction de Pierre Muller, 2006
Texte intégral (format PDF) :
http://ecoledoctorale.sciences-po.fr/theses/theses_enligne/jacquot_scpo_2006/ jacquot_scpo_2006.pdf
Invitée : Sophie JACQUOT (Docteure en science politique, Centre d'études européennes de Sciences Po )
Discutant : Didier GEOGAKAKIS (Professeur de science politique, GSPE/ Institut Universitaire de France).

Lieu : CRPS — Salle H604
Univ. Paris 1, 14 rue Cujas 75005 Paris
Téléphone : 00.33 / (0)1.40.46.28.28/ Email : crps@univ-paris1.fr

Autour du livre de Baptiste Coulmont (avec Irène Roca Ortiz), Sex-shops, une histoire française, 2007, Paris, Editions Dilecta, coll. La librairie de Montaigne, 264 p
Invité : Baptiste COULMONT (Maître de conférences à l’Université Paris 8)
Discutant : Catherine ACHIN (Maîtresse de conférences à l’Université Paris 8/CSU)

http://coulmont.com/index.php

Lieu : CRPS — Salle H604
Univ. Paris 1, 14 rue Cujas 75005 Paris
Téléphone : 00.33 / (0)1.40.46.28.28/ Email : crps@univ-paris1.fr

Séance n°7 : Mardi 15 avril 2008 de 17h00 à 19h00

Autour du livre d’Elsa DORLIN, La Matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la nation française, Paris, la découverte, 2006
Invitée : Elsa DORLIN (Maîtresse de conférences/Paris I)
Discutante : Frédérique MATONTI (Professeure de science politique, Paris 1, Centre de recherches Politiques de la Sorbonne)

Lieu : CRPS — Salle H604
Univ. Paris 1, 14 rue Cujas 75005 Paris
Téléphone : 00.33 / (0)1.40.46.28.28/ Email : crps@univ-paris1.fr

Séance n° 8 : Mardi 20 mai 2008 de 17h00 à 19h00

Autour des travaux d’Anne VERJUS : Le cens de la famille. Les femmes et le vote, 1789-1848, préface de Mona Ozouf, Paris, Belin, coll. Socio-Histoires, 2002, 255 p.
" La parentalité, une action de citoyenneté. Une synthèse des travaux récents sur le lien familial et la fonction parentale (1993-2004) " (en coll. avec Marine BOISSON, Dossier d'Etudes n° 62, CNAF, nov. 2004, 111 p. Téléchargeable sur le site de la CAF[1].
Invitée : Anne VERJUS (Chargée de recherche CNRS/Triangle)
Discutant (sous réserve)

Lieu : CRPS — Salle H604
Univ. Paris 1, 14 rue Cujas 75005 Paris
Téléphone : 00.33 / (0)1.40.46.28.28/ Email : crps@univ-paris1.fr


Programme 2006/2007

Le groupe de travail se donne pour principal objectif l’analyse des rapports entre le genre et la politique, celle-ci étant saisie dans ses différentes dimensions (socialisation, militantisme, représentation, légitimation, vote, etc.). Le genre est ici compris comme la construction sociale et historique de la différence des sexes, même si l’un des buts mêmes du groupe sera évidemment de " penser " la catégorie genre et la symbolique sexuée.

Le groupe se constitue dans le contexte d’un profond renouvellement des questionnements traditionnels sur les " femmes et la politique ", renouvellement visible tant à l’échelon national qu’international, et qui interroge l’ensemble de la discipline. Aujourd’hui, la valeur heuristique d’une lecture " genrée " du monde politique, n’est plus à démontrer ; elle transparaît dans de nombreux travaux de recherche, qui font désormais autorité dans la communauté scientifique.

Le groupe entend d’une part apporter un éclairage sur le genre en politique en intégrant une dimension trop souvent négligée dans l’analyse : le caractère relativement autonome de l’espace des activités politiques. Il s’agit de questionner les modalités de construction d'une spécificité " féminine " ou " masculine " en politique, en considérant que le genre exprime tout autant une position sociale qu’une identité stratégique. Ces questions sont d’autre part inséparables d’une interrogation sur les conditions du changement politique, que ce changement concerne les représentations, les pratiques politiques, le contenu des politiques, la sociologie des élites, ou encore ré-interroge la coupure privé/public…etc. Aussi, le groupe " Genre et politique " a-t-il pour seconde ambition d’apporter un nouvel éclairage à l’économie du champ politique, notamment dans ses rapports avec l’ordre social.

Le groupe de travail " Genre et politique " poursuit ses activités en 2006-2007, autour d’un séminaire de recherche et de la préparation d’un Forum de discussion lors du Congrès de l’AFSP à Toulouse en septembre 2007 autour du thème " actualité du genre en campagne " (infos à venir sur le site du Congrès 2007).

L’objectif premier du séminaire est de constituer une communauté de politistes mobilisé(e)s par des problématiques de genre, et notamment de créer une synergie par la diffusion et la confrontation de recherches actuelles, qu’elles soient menées par des doctorant(e)s, des jeunes chercheur(e)s ou des chercheur(e)s confirmé(e)s. Le groupe se donne par ailleurs pour ambition d’ouvrir le débat avec des spécialistes d’autres disciplines et d’autres pays. La dimension comparative étant essentielle à la compréhension du cas français, le séminaire s’efforcera d’internationaliser les rencontres et les problématiques.

Les séances du séminaire seront organisées autour de la présentation de travaux, empiriques et théoriques. Le programme est structuré de manière à laisser toute sa place à " l’actualité ", qu’elle soit éditoriale ou politique (application et conséquences de la loi sur la parité lors des dernières échéances électorales, effets sur le jeu politique, etc), mais aussi en explorant les évolutions des rapports entre genre et politique, genre et pratiques politiques, genre et représentation (etc.), saisis dans une dimension historique et comparative, sur des terrains variés.

Programme des séances

Sandra Fayolle (Docteure en science politique, CRPS Paris I)
"La socialisation politique des nouvelles électrices. Méthodes et discours de l'Union des Femmes Françaises"
Fabrice Virgili
(chargé de recherche CNRS-Paris 1. Laboratoire IRICE (Identités, Relations internationales et Civilisations de l’Europe) : " Tondues ou électrices : les femmes et la Libération de la France ".

Clémence Labrouche (doctorante science politique, Bordeaux) : " Des régions paritaires ? "
Aurélia Troupel
(doctorante science politique, Nice/ ERMES) : " Entre acceptation et refus de la règle paritaire : les élections municipales, sénatoriales et législatives, 2001-2004 ".

Sandrine Dauphin (docteure en science politique, GTM/CNRS ) : " Le rôle des administrations en charge des politiques d’égalité en France et au Canada ".
Anne Revillard (doctorante, ISP-GAPP-ENS Cachan) : " Le féminisme d’Etat en France et au Québec ".

Frédérique Matonti (Université Paris 1, CRPS) : " Le féminin en politique : usage (médiatique) du genre en campagne et stéréotypes sociaux" .

Juliette Rennes (maîtresse de conférence en science politique, Lyon) : " Les controverses républicaines sur l’égalité en droit "
Christel Sniter (docteure science politique, Paris 1) : " La statuaire républicaine "

Lieu : Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF). 98, rue de l’Université. 75 007 PARIS.
Salle Georges Lavau. Le Jeudi de 17 à 19 h.


Programme 2005/2006

Le groupe de travail se donne pour principal objectif l’analyse des rapports entre le genre et la politique, celle-ci étant saisie dans ses différentes dimensions (socialisation, militantisme, représentation, légitimation, vote, etc.). Le genre est ici compris comme la construction sociale et historique de la différence des sexes, même si l’un des buts mêmes du groupe sera évidemment de " penser " la catégorie genre et la symbolique sexuée.

Le groupe se constitue dans le contexte d’un profond renouvellement des questionnements traditionnels sur les " femmes et la politique ", renouvellement visible tant à l’échelon national qu’international, et qui interroge l’ensemble de la discipline. Aujourd’hui, la valeur heuristique d’une lecture " genrée " du monde politique, n’est plus à démontrer ; elle transparaît dans de nombreux travaux de recherche, qui font désormais autorité dans la communauté scientifique.

Le groupe entend d’une part apporter un éclairage sur le genre en politique en intégrant une dimension trop souvent négligée dans l’analyse : le caractère relativement autonome de l’espace des activités politiques. Il s’agit de questionner les modalités de construction d'une spécificité " féminine " ou " masculine " en politique, en considérant que le genre exprime tout autant une position sociale qu’une identité stratégique. Ces questions sont d’autre part inséparables d’une interrogation sur les conditions du changement politique, que ce changement concerne les représentations, les pratiques politiques, le contenu des politiques, la sociologie des élites, ou encore ré-interroge la coupure privé/public…etc. Aussi, le groupe " Genre et politique " a-t-il pour seconde ambition d’apporter un nouvel éclairage à l’économie du champ politique, notamment dans ses rapports avec l’ordre social.

Le groupe de travail " Genre et politique " poursuit ses activités en 2005-2006, autour d’un séminaire de recherche. L’objectif premier de ce séminaire est de constituer une communauté de politistes mobilisé(e)s par des problématiques de genre, et notamment de créer une synergie par la diffusion et la confrontation de recherches actuelles, qu’elles soient menées par des doctorant(e)s, des jeunes chercheur(e)s ou des chercheur(e)s confirmé(e)s. Le groupe se donne par ailleurs pour ambition d’ouvrir le débat avec des spécialistes d’autres disciplines et d’autres pays. La dimension comparative étant essentielle à la compréhension du cas français, le séminaire s’efforcera d’internationaliser les rencontres et les problématiques.

Les séances du séminaire seront organisées autour de la présentation de travaux, empiriques et théoriques. Le programme est structuré de manière à laisser toute sa place à " l’actualité ", qu’elle soit éditoriale ou politique (application et conséquences de la loi sur la parité lors des dernières échéances électorales, effets sur le jeu politique, etc), mais aussi en explorant les évolutions des rapports entre genre et politique, genre et pratiques politiques, genre et représentation (etc.), saisis dans une dimension historique et comparative, sur des terrains variés.

Programme des séances

- Manon TREMBLAY (professeure titulaire à l’Ecole d’études politiques de Université d’Ottawa) présentera son ouvrage : Québécoises et représentation parlementaire, Presses de Universitaires de Laval, 2005.
- Stéphanie GUYON (doctorante Laboratoire de sciences sociales/ ENS-EHESS) : Genre, race et citoyenneté en Guyane
- Delphine LACOMBE (doctorante EHESS/Centre d’Etudes des Mouvements sociaux). Les modes de construction de la citoyenneté des femmes au Nicaragua.
- Elisabeth MARTEU (doctorante IEP de Paris) : L’engagement politique des citoyennes arabes d’Israël.
- Xavier DUNEZAT (Docteur en sociologie, Lycée de Combourg) : L’analyse des mouvements sociaux au prisme du genre
- Laure BERENI (Doctorante LSS/ ENS-EHESS) : Le rapport au politique des mouvements féministes français contemporains
- Liane HENNERON (Doctorante CEMS/EHESS) : Des années 1970 à nos jours, l'engagement des femmes dans le mouvement féministe français
- Marc BESSIN (Chercheur CEMS — EHESS) : Genre et travail social : les féminismes, le masculin et le " care "
- Armelle LE BRAS-CHOPARD (Professeure agrégée de science politique/Chargée de mission pour l’égalité femmes/hommes dans l’enseignement supérieur au ministère de l’Education nationale) : Le masculin, le sexuel et le politique (à partir de son ouvrage paru chez Plon en 2004)
Lieu : Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF).
98, rue de l’Université. 75 007 PARIS.
Salle Georges Lavau. Horaire : 16h30-18h30.

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Programme 2004/2005

Voir les dates des journées d'études...

Le groupe de travail se donne pour principal objectif l’analyse des rapports entre le genre et la politique, celle-ci étant saisie dans ses différentes dimensions (socialisation, militantisme, représentation, légitimation, vote, etc.). Le genre est ici compris comme la construction sociale et historique de la différence des sexes, même si l’un des buts mêmes du groupe sera évidemment de " penser " la catégorie genre et la symbolique sexuée.

Le groupe se constitue dans le contexte d’un profond renouvellement des questionnements traditionnels sur les " femmes et la politique ", renouvellement visible tant à l’échelon national qu’international, et qui interroge l’ensemble de la discipline. Aujourd’hui, la valeur heuristique d’une lecture " genrée " du monde politique, n’est plus à démontrer ; elle transparaît dans de nombreux travaux de recherche, qui font désormais autorité dans la communauté scientifique.

Le groupe entend d’une part apporter un éclairage sur le genre en politique en intégrant une dimension trop souvent négligée dans l’analyse : le caractère relativement autonome de l’espace des activités politiques. Il s’agit de questionner les modalités de construction d'une spécificité " féminine " ou " masculine " en politique, en considérant que le genre exprime tout autant une position sociale qu’une identité stratégique. Ces questions sont d’autre part inséparables d’une interrogation sur les conditions du changement politique, que ce changement concerne les représentations, les pratiques politiques, le contenu des politiques, la sociologie des élites, ou encore ré-interroge la coupure privé/public…etc. Aussi, le groupe " Genre et politique " a-t-il pour seconde ambition d’apporter un nouvel éclairage à l’économie du champ politique, notamment dans ses rapports avec l’ordre social.

Le groupe de travail " Genre et politique " débute ses activités en 2004-2005, autour d’un séminaire de recherche trimestriel. L’objectif premier de ce séminaire est de constituer une communauté de politistes mobilisé(e)s par des problématiques de genre, et notamment de créer une synergie par la diffusion et la confrontation de recherches actuelles, qu’elles soient menées par des doctorant(e)s, des jeunes chercheur(e)s ou des chercheur(e)s confirmé(e)s. Le groupe se donne par ailleurs pour ambition d’ouvrir le débat avec des spécialistes d’autres disciplines et d’autres pays. La dimension comparative étant essentielle à la compréhension du cas français, le séminaire s’efforcera d’internationaliser les rencontres et les problématiques.

Les séances du séminaire seront organisées autour de la présentation de travaux, empiriques et théoriques. Le programme est structuré de manière à laisser toute sa place à " l’actualité ", qu’elle soit éditoriale ou politique (application et conséquences de la loi sur la parité lors des dernières échéances électorales, effets sur le jeu politique, etc), mais aussi en explorant les évolutions des rapports entre genre et politique, genre et pratiques politiques, genre et représentation (etc.), saisis dans une dimension historique et comparative, sur des terrains variés.

Séminaire 2004-2005 Programme

Catherine Achin (Maîtresse de Conférences, Paris 8. Saint Denis)

Pierre Leroux (Maître de Conférences, Angers/ CRAPE. Rennes)

Mariette Sineau (Directrice de recherche CNRS/Centre de Recherches Politiques de Sciences Po. Paris)

Lucie Bargel (Doctorante, Laboratoire de Sciences Sociales /ENS-EHESS. Paris) : " Genre et carrières partisanes : trajectoires de jeunes militant-e-s socialistes "

Magali Boumaza (Groupe de Sociologie Politique Européenne. Strasbourg) : " Des identités de genre (sur)virilisées : le cas des jeunes frontistes ".

Maxime Forest (Doctorant, IEP de Paris, CERI) : " Entre héritages et apprentissage : Les députées tchèques dans les législatures post-socialistes ".

Catherine Achin : " Les conséquences de l’unification sur la représentation parlementaire des femmes en Allemagne ".

Sylvie Pionchon (Chargée de Mission Départementale aux Droits des femmes et à l’Egalité de l’Oise) : " Entretiens semi-directifs et analyse lexicométrique : la mise en évidence d’un discours spécifique des femmes sur la politique ".  

Réjane Sénac (ATER, Institut d’Etudes Européennes, Paris 8. Saint Denis) : " Identités sexuées et altérité démocratique. Les représentations des différences hommes-femmes dans la société française aujourd’hui ".

Eléonore Lépinard  (Docteure en sociologie au Centre d’études des mouvements sociaux, EHESS, Paris) : " L’égalité introuvable. Stratégies de légitimation et effets pervers de la réforme paritaire ".

Lieu : CEVIPOF. 98, rue de l’Université. 75 007 PARIS. Salle Georges Lavau

Horaire : 16-18 h.